La découverte d’un sachet de cocaïne à la Maison Blanche, mercredi 5 juillet, a créé une polémique d’ampleur dans la sphère politique américaine. Tandis que les Républicains surexploitent cette découverte contre le président Joe Biden, le personnel de la Maison-Blanche tente par tout les moyens d’éteindre l’incendie.

La découverte de cocaïne à la Maison Blanche, confirmée mercredi, a déclenché une polémique politique, la porte-parole de l’exécutif assurant que cette drogue avait été trouvée dans une zone fréquentée par des visiteurs extérieurs alors que le président et sa famille étaient absents.

Plus tôt, le Secret Service –chargé de la sécurité des hautes personnalités de l’Etat américain– avait confirmé après analyse que la poudre blanche trouvée dimanche dans la fameuse aile ouest du bâtiment, s’avérait être de la cocaïne.

La substance avait initialement été considérée comme potentiellement dangereuse, provoquant une brève évacuation. Les poudres suspectes reçues régulièrement par courrier dans les bâtiments officiels américains sont traitées comme de potentielles attaques chimiques ou bactériologiques.

La découverte de la cocaïne à la Maison Blanche a entraîné des spéculations au sein des médias américains sur l’identité du responsable. Plusieurs personnalités à droite ont d’emblée pointé du doigt le fils du président, Hunter Biden, en raison de son passé parsemé d’addictions.

La Maison Blanche a tenté d’éteindre l’incendie en expliquant que les premiers indices pointaient vers la responsabilité d’un visiteur.

La porte-parole Karine Jean-Pierre a ainsi affirmé que la drogue se situait dans une zone fréquemment utilisée par des visiteurs extérieurs invités par du personnel de la Maison Blanche. Avant d’entrer dans des zones sensibles du bâtiment, ces visiteurs doivent laisser leur téléphone dans des casiers. C’est dans un de ces casiers que la cocaïne a été trouvée.

Elle a également insisté sur le fait que la famille Biden n’était pas présente à la Maison Blanche au cours du week-end.

La porte-parole a conclu les questions sur le sujet en affirmant: " Nous sommes confiants dans le fait que le Secret Service obtiendra le fin mot de l’histoire ".

Malo Pinatel, avec AFP