Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak a admis que la contre-offensive ukrainienne rencontrait des difficultés sur le terrain, vendredi 14 juillet. Celui-ci a néanmoins insisté sur le fait qu’aucune négociation avec la Russie ne sera possible sans le retrait de Moscou des territoires occupés.

La contre-offensive de Kiev, confrontée à la résistance des forces russes, " n’avance pas si vite ", a admis vendredi le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.

" Aujourd’hui, elle n’avance pas si vite ", a déclaré M. Iermak à un petit groupe de médias, dont l’AFP, concédant que les combats étaient difficiles. " Si nous voyons que quelque chose ne va pas comme il faut, nous allons le dire. Personne ne va embellir " la situation, a-t-il ajouté.

M. Iermak a par ailleurs assuré que les alliés occidentaux ne mettaient pas la pression sur Kiev à ce sujet. " Il n’y a aucune pression, juste une question: +comment pouvons-nous encore vous aider ?+ ", a-t-il assuré.

" Tous dans le monde comprennent qu’il est impossible de faire pression sur l’Ukraine ", a encore assuré M. Iermak, considéré comme le bras droit du président Volodymyr Zelensky.

L’Ukraine ne négociera pas avec la Russie tant que les troupes de Moscou seront sur le territoire ukrainien, a par ailleurs soutenu Andriï Iermak.

" Notre position est très claire. Même penser à ces négociations n’est possible qu’après que les troupes russes quittent notre territoire ", a déclaré le responsable. " Tout le monde comprend que nous n’allons pas parler aux Russes " avant cela, a-t-il poursuivi.

Malo Pinatel, avec AFP