Un an après la mort de Mahsa Amini, le président américain Joe Biden a réaffirmé son soutien aux " courageux " citoyens iraniens. Les États-Unis ont également annoncé de nouvelles sanctions contre des Iraniens et entreprises en lien avec la répression des manifestations.

Le président américain Joe Biden a réaffirmé vendredi le soutien des États-Unis aux " courageux " citoyens d’Iran un an après la mort de Mahsa Amini, et annoncé de nouvelles sanctions contre des auteurs de violations des droits humains.

" Face à une oppression et à une violence continues, les citoyens d’Iran restent engagés (…) dans leur lutte pour un avenir libre et démocratique ", a dit M. Biden dans un communiqué.

" Seuls les Iraniens détermineront le sort de leur pays, mais les États-Unis restent engagés à se tenir à leurs côtés ", a-t-il ajouté, en saluant " les courageux Iraniens qui poursuivent (la) mission " de Mahsa Amini.

Le 16 septembre 2022, la jeune Kurde iranienne décédait après son arrestation par la police des mœurs pour non-respect des strictes obligations vestimentaires islamiques.

Sa mort a entraîné des mois de manifestations, réprimées dans le sang et les arrestations, mais le soulèvement " Femme, Vie, Liberté " s’est poursuivi sous différentes formes et apparaît comme l’un des plus grands défis lancés aux autorités iraniennes depuis la révolution de 1979.

Pour marquer l’anniversaire de sa mort, les États-Unis, en coordination notamment avec le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, ont imposé des sanctions à 25 Iraniens, trois médias et une " entreprise iranienne de recherche sur internet " en lien avec la répression des manifestations, selon les autorités américaines.

La plupart des personnes sanctionnées sont des " membres clés " des forces de sécurité iraniennes et des puissants Gardiens de la Révolution, selon le Trésor américain.

Gholamali Mohammadi, le chef de l’Organisation des prisons iraniennes, est aussi visé, car sous sa supervision " de graves violations des droits humains " se sont produites, de la torture au viol, affirme le Trésor.

Les médias visés sont Press TV, Tasnim News Agency et Fars News Agency.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP