La ville de Lviv dans l’ouest de l’Ukraine, a été la cible de plusieurs vagues de drones, provoquant l’incendie d’un entrepôt. La Russie utilise fréquemment des drones de type Shahed de fabrication iranienne pour attaquer l’Ukraine.

Des drones ont attaqué tôt mardi la ville de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, où les autorités ont fait état de l’incendie d’un entrepôt et d’au moins un blessé.

Plusieurs vagues de drones ont été entendues à partir de 01H30 GMT, de même que des explosions et le passage de véhicules lourds dans les rues pendant le couvre-feu en vigueur, a constaté une journaliste de l’AFP sur place.

L’armée de l’air ukrainienne avait indiqué que des drones attaquaient la ville et que les défenses aériennes fonctionnaient dans la région.

La Russie utilise fréquemment des drones de type Shahed de fabrication iranienne pour attaquer des villes en Ukraine.

" Des explosions se font entendre. À la suite d’une frappe sur Lviv, un incendie s’est déclaré dans un entrepôt industriel ", avait écrit sur Telegram le maire de Lviv, Andriï Sadovyi.

" Jusque-là, nous avons connaissance d’une personne blessée ", a-t-il déclaré plus tard, expliquant qu’il s’agissait d’un homme de 26 ans " retrouvé sous les décombres d’un entrepôt ". Il a été transporté à l’hôpital, selon M. Sadovyi.

Le gouverneur de l’administration militaire régionale, Maksym Kozytskyi, a lui fait état sur Telegram de " deux personnes sorties de décombres à Lviv, un homme et une femme ", précisant que la femme semblait indemne tandis que l’homme se trouve dans un " état grave ".

" La menace est passée ", a-t-il affirmé dans le même message publié à 03H00 GMT, après les sirènes marquant la fin de l’alerte aérienne.

Dans la région de Mykolaïv (sud), dix drones Shahed ont été abattus au cours de la nuit par les défenses aériennes, a déclaré mardi le gouverneur Vitaliy Kim. " Il n’y a pas de blessés ", selon lui.

Dans celle de Dnipropetrovsk (centre-est), le gouverneur Serhiy Lysak a fait état de dégâts et d’un blessé après des tirs d’artillerie.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP