Au cours d’une soirée destinée au lancement de la nouvelle initiative diplomatique musicale américaine, le secrétaire d’Etat Antony Blinken est apparu sur scène guitare à la main. Car le diplomate chevronné s’avère aussi être un fin mélomane.

Il est plus connu pour avoir rallié le monde entier à la cause de l’Ukraine, mais le secrétaire d’État américain Antony Blinken a pris mercredi un autre outil favori de la diplomatie : sa guitare.

Ce fan de musique depuis toujours, devenu haut diplomate américain, a montré ses talents de guitariste lors du lancement d’une nouvelle initiative de diplomatie musicale par laquelle les États-Unis enverront des artistes de premier plan dans des pays tels que la Chine et l’Arabie saoudite.

Après les prestations, dans la salle de réception officielle du département d’État, d’artistes tels que Herbie Hancock, icône du jazz, Dave Grohl, de Nirvana et des Foo Fighters, et Gayle, jeune chanteuse pop en pleine ascension, M. Blinken est monté lui-même sur scène, plaisantant sur le fait qu’il était sûr de " débarrasser le plancher ".

Jouant de la guitare rythmique avec un orchestre maison et transformant sa voix habituellement douce en un mugissement profond, Blinken a interprété " Hoochie Coochie Man " de la légende du blues Muddy Waters, et le public – dont beaucoup de ses subordonnés au département d’État – ne l’a pas quitté, mais l’a applaudi.

Depuis des décennies, la culture pop américaine domine une grande partie du monde, bien qu’elle se soit développée en grande partie sans le soutien des gouvernements.

Malo Pinatel, avec AFP