Lors d’une récente interview, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a brièvement évoqué le Liban lorsqu’il a été interrogé sur les frappes préventives d’Israël.
On lui a demandé si les États-Unis s’opposaient à une attaque préventive d’Israël, comme l’ont envisagé certains responsables israéliens, ce à quoi il a répondu: "Les Israéliens ont été très clairs avec nous, et nous partageons ce point de vue: personne ne veut d’un deuxième ou d’un troisième front, y compris au Liban – nord d’Israël, sud du Liban. Ce n’est dans l’intérêt de personne, et c’est précisément la raison pour laquelle nous avons envoyé un message très fort pour tenter de dissuader le Hezbollah, et plus directement l’Iran, d’ouvrir un deuxième front. Vous avez entendu le président s’exprimer très clairement à ce sujet. Il a mis en garde les pays et les acteurs non étatiques: ne profitez pas de la situation. Nous avons également déployé des moyens très importants dans la région, deux groupes de combat de porte-avions, non pas pour provoquer, mais pour dissuader, pour bien faire comprendre que si quelqu’un essaie de faire quoi que ce soit, nous sommes là. Je m’attends donc à ce que, ni de notre part ni de la part d’Israël, personne ne cherche à établir un second front.
