Le premier ministre qatari a s’est dit confiant dans le développement d’un accord sur la libération des otages enlevés par le Hamas lors de son attaque le 7 octobre. Un accord chapeauté par Les États-Unis qui impliquerait un éventuel cessez-le-feu temporaire et la libération d’otages à Gaza. 

Après que le Washington Post eut rapporté qu’un accord provisoire avait été conclu pour libérer les femmes et les enfants retenus en otage à Gaza en échange d’une pause dans les combats.

La Maison Blanche a rapidement réagi samedi soir en publiant un message sur X, anciennement Twitter, pour démentir toute avancée majeure. " Nous ne sommes pas encore parvenus à un accord, mais nous continuons à travailler dur pour y parvenir ", a déclaré Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, sur X, anciennement Twitter.

Jeudi, M. Biden avait déclaré qu’il avait " un léger espoir " de parvenir à un accord pour libérer les otages, parmi lesquels se trouveraient une dizaine de citoyens américains.

Ce dimanche 19 novembre, le premier ministre qatari a affirmé que la conclusion d’un accord sur la libération des otages repose désormais sur des questions pratiques " mineures ", sans toutefois fournir de calendrier.

" Les défis qui subsistent dans les négociations sont très mineurs (…) Ils sont plus logistiques, ils sont plus pratiques ", a déclaré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani lors d’une conférence de presse à Doha au côté du chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell.

Les négociations en vue d’un accord ont connu " des hauts et des bas au cours des dernières semaines. Je pense que je suis désormais plus confiant dans le fait que nous sommes suffisamment proches pour parvenir à un accord qui permettra à ces gens (les otages) de rentrer chez eux en toute sécurité ", a-t-il ajouté.

Selon les autorités israéliennes qui estiment qu’environ 240 personnes ont été prises en otages par le mouvement islamiste palestinien ce jour-là.

Le Qatar, qui accueille un bureau politique du Hamas, a été impliqué dans la médiation ayant permis en octobre la libération de quatre otages: une Américaine et sa fille ainsi que deux Israéliennes.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé à maintes reprises refuser tout cessez-le-feu tant que les otages n’auront pas tous été relâchés.

Maureen Décor, avec AFP