Une analyse visuelle effectuée par le " New York Times " après l’attaque du Hamas du 7 octobre a révélé qu’une roquette lancée depuis Gaza pendant l’opération militaire a touché une base militaire israélienne censée abriter des missiles à capacité nucléaire et y a provoqué un incendie, a rapporté le journal américain lundi.

Israël n’a jamais admis posséder des armes nucléaires, mais les experts s’accordent à dire que le pays en détient au moins un nombre limité.

" Si les missiles eux-mêmes n’ont pas été touchés, l’impact de la roquette, sur la base Micha de Sdot, dans le centre d’Israël, a déclenché un incendie qui s’est approché des installations de stockage des missiles et d’autres armements sensibles ", précise le journal.

Les missiles eux-mêmes n’ont pas été endommagés et le risque qu’ils soient vulnérables à une attaque à la roquette est extrêmement faible, selon le quotidien.

Il s’agit du premier cas connu de militants palestiniens frappant un site soupçonné d’abriter des armes nucléaires. Le " New York Times "  ajoute qu’il n’est pas certain que le Hamas ou une autre faction de Gaza ait eu connaissance de ce qu’ils visaient.

Maria Chami