De nouvelles frappes israéliennes meurtrières ont visé, jeudi, le sud de la bande de Gaza, où Israël a promis de mener une "puissante" opération terrestre dans la ville surpeuplée de Rafah, malgré les pressions internationales qui se multiplient.

Après plus de quatre mois de guerre contre le Hamas à travers le territoire palestinien assiégé, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, veut maintenant détruire le "dernier bastion" du mouvement islamiste à Rafah – l’ultime refuge pour des centaines de milliers de civils qui ont fui les combats.

Pendant que les pays médiateurs poursuivent au Caire leurs négociations en vue d’une trêve, les appels se multiplient à travers le monde face aux conséquences potentiellement dévastatrices d’une telle opération.

Rafah est en outre le principal point d’entrée de l’aide humanitaire depuis l’Égypte. La ville est contrôlée par Israël et insuffisante pour répondre aux besoins d’une population menacée par la famine et les épidémies.

Jeudi, de nouveaux bombardements ont visé Khan Younès, une grande ville à quelques kilomètres au nord de Rafah, transformée en champ de ruines.

L’armée a annoncé, jeudi, "poursuivre ses raids ciblés" à Khan Younès, ajoutant que l’aviation avait mené "une série de frappes" en appui aux troupes au sol à travers le territoire, qui ont atteint "des installations souterraines, des bases militaires et des postes de tir du Hamas".

Avec AFP