Plus de 100 Palestiniens ont été tués dans de nouvelles frappes nocturnes israéliennes dans la bande de Gaza assiégée et dévastée, a indiqué samedi le Hamas.

Plus de quatre mois après le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, la situation humanitaire ne cesse d’empirer dans le territoire palestinien, où l’ONU a mis en garde contre "une menace de famine de masse", faute d’approvisionnements suffisants en eau et en nourriture.

"Regardez, nous nous battons pour du riz", a dit à l’AFP Ahmad Atef Safi, faisant la queue pour obtenir de la nourriture à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza: "C’est une guerre de famine."

L’inquiétude grandit chaque jour à Rafah, à la pointe sud du territoire palestinien. Au moins 1,4 million de personnes, pour la plupart des déplacés, sont menacées par une opération de grande envergure de l’armée israélienne.

Avant l’aube, les bombardements israéliens ont coûté la vie à au moins 103 Palestiniens dans la bande de Gaza, a indiqué le ministère de la Santé, qui fait quotidiennement état d’une centaine de morts dans ce petit territoire où Israël mène l’offensive la plus vaste de son histoire.

Au moins 29.606 Palestiniens y ont péri, en grande majorité des civils, depuis le début de la guerre le 7 octobre, selon le dernier bilan du même ministère.

Ce jour-là, des commandos du Hamas infiltrés de Gaza ont mené une attaque d’une violence sans précédent dans le sud d’Israël durant laquelle au moins 1.160 personnes, en majorité des civils, ont été tuées, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Avec AFP