Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, a affrmé mardi que les négociations se poursuivent pour la mise en place d’une trêve à Gaza et d’un échange d’otages.
Le Qatar a déclaré mardi que les pourparlers entre le Hamas et Israël sur une trêve à Gaza et un échange d’otages reprenaient, bien que les parties belligérantes s’échangent des reproches sur l’absence de progrès.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, a déclaré que les pourparlers étaient "en cours", ajoutant qu’il n’y avait eu "aucun développement qui laisserait penser que l’une des équipes s’est retirée des négociations".
Le Qatar, tout comme les États-Unis et l’Égypte, participe depuis des semaines à des négociations en coulisses pour tenter d’obtenir une trêve à Gaza et la libération d’otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
Depuis que le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté lundi une résolution exigeant un "cessez-le-feu immédiat", le Hamas et Israël s’accusent mutuellement de ne pas être parvenus à un accord.
Le Hamas a déclaré que M. Netanyahou et son cabinet étaient "entièrement responsables de l’échec des efforts de négociation et de l’impossibilité de parvenir à un accord jusqu’à présent".
Le bureau de M. Netanyahou a répliqué en affirmant que le Hamas n’était "pas intéressé par la poursuite des négociations", car il avait été enhardi par le vote du Conseil de sécurité.
Pourparlers en cours
M. Ansari a déclaré lors d’une conférence de presse à Doha que le Qatar se félicitait de la résolution de l’ONU qui, selon lui, n’a eu "aucun effet immédiat sur les pourparlers".
Le responsable qatari a déclaré qu’il ne pouvait pas commenter spécifiquement la présence d’équipes techniques israéliennes à Doha, mais il a ajouté que "quelles que soient les allées et venues de ces équipes, les réunions se poursuivent ici, à Doha, et je peux confirmer qu’une partie des équipes de négociation est toujours ici, en ce moment même, pour mener des négociations.
Avec AFP
