Les gouvernements américain et britannique ont annoncé mercredi, dans deux communiqués distincts, une nouvelle série de sanctions contre l’agence de presse du Hamas, Gaza Now, notamment ses responsables, accusés de participer au financement du groupe islamiste palestinien.

Selon le Trésor américain, Gaza Now et son fondateur, Moustapha Ayash, on lancé une large campagne de financement en faveur du Hamas après les attaques du 7 octobre.

Gaza Now, qui est suivie par plus de 1,8 million de personnes sur sa chaîne Telegram, est accusé par Washington d’avoir "soutenu matériellement, sponsorisé ou fourni un soutien technique, matériel ou financier au Hamas".

Les sanctions visent également Aozma Sultana, directeur de deux entreprises soupçonnées d’avoir donné "des milliers de dollars à Gaza Now et présenté cette agence comme un partenaire, lors d’une levée de fonds réalisée peu après les attaques du 7 octobre".

Les sanctions impliquent le gel de l’ensemble des avoirs des personnes et entités visées, tant aux États-Unis qu’au Royaume-Uni, ainsi que l’interdiction pour des citoyens ou entreprises des deux pays de réaliser une quelconque transaction avec les cibles de ces sanctions.

De son côté, le département d’État américain a rappelé que les sanctions empêchaient désormais à MM. Ayash et Sultana de se rendre aux États-Unis.

Avec AFP