Les dirigeants des pays du G7 ont assuré dimanche Israël de leur "plein soutien" après l’attaque de l’Iran, se disant "prêts à prendre des mesures" contre Téhéran "en réponse à de nouvelles initiatives de déstabilisation".

"Nous exprimons notre solidarité et notre plein soutien à Israël et à son peuple, et nous réaffirmons notre engagement en faveur de sa sécurité", déclarent-ils dans le communiqué commun diffusé à l’issue d’une réunion par vidéoconférence convoquée par la présidence italienne.

Ce sommet virtuel a réuni les dirigeants des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel.

Alors que l’attaque massive et sans précédent menée dans la nuit par l’Iran contre Israël avec des centaines de drones et de missiles fait craindre un embrasement régional, ils ont "exigé que l’Iran et ses alliés cessent leurs attaques, et nous sommes prêts à prendre de nouvelles mesures maintenant et en réponse à de nouvelles initiatives de déstabilisation".

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dans un communiqué distinct indiqué qu’une "réflexion" serait menée sur "des sanctions supplémentaires contre l’Iran (…) en particulier, sur les programmes de drones et de missiles", sans plus de précision.

"Avec ses actions, l’Iran (…) risque de provoquer une escalade régionale incontrôlable", ont dénoncé les dirigeants du G7. "Cela doit être évité".

Cette attaque est intervenue plus de six mois après le début de l’offensive menée par Israël dans la bande de Gaza contre le Hamas palestinien, allié de l’Iran, qui a encore accru les tensions entre les deux pays ennemis.

Pour ce qui concerne la guerre en cours à Gaza, les dirigeants du G7 se sont aussi engagés à renforcer leur "coopération" en vue de "fournir plus d’aide humanitaire aux Palestiniens à Gaza", tout en "continuant à travailler en vue d’un cessez-le-feu immédiat et durable et de la libération des otages par le Hamas".

Avec AFP