Des roquettes ont été tirées dimanche en fin de journée depuis le nord de l’Irak sur une base militaire syrienne abritant une coalition dirigée par les États-Unis, selon les forces de sécurité irakiennes.

La coalition anti-djihadiste a déclaré qu’un de ses avions de combat en Irak avait " détruit un lanceur en état de légitime défense après des informations faisant état d’une attaque à la roquette ratée " près d’une base dans le nord-est de la Syrie.

" Aucun membre du personnel américain n’a été blessé ", a ajouté la coalition dans une brève déclaration à l’AFP.

Il s’agit de la première attaque majeure contre les forces de la coalition depuis plusieurs semaines.

Les forces irakiennes avaient précédemment déclaré avoir lancé une vaste opération de recherche dans la province septentrionale de Ninive et avoir trouvé le véhicule utilisé dans l’attaque.

Le communiqué des forces de sécurité irakiennes accuse " des éléments hors-la-loi d’avoir pris pour cible une base de la coalition internationale avec des roquettes au cœur du territoire syrien ", vers 21h50 (18h50 GMT).

Les forces de sécurité ont brûlé le véhicule impliqué dans l’attaque, ajoute le communiqué.

Rami Abdel Rahman, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, a déclaré que plusieurs roquettes avaient été tirées " depuis le territoire irakien sur la base de Kharab al-Jir ", où sont stationnées les forces américaines.

Il a accusé la Résistance islamique en Irak, une alliance informelle de groupes soutenus par l’Iran, d’avoir organisé l’attaque.

Ce groupe a revendiqué la plupart des attaques menées contre les forces américaines entre la mi-octobre et le début du mois de février.

L’attaque à la roquette de dimanche soir est intervenue dans un contexte de tensions croissantes dans la région, avec un embrasement entre l’Iran et Israël.

Avec AFP