Les décisions sur Gaza prises par la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU, doivent être appliquées, a martelé, lundi, à Bruxelles, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE et de plusieurs pays arabes.

"Tout le monde est d’accord pour dire que les décisions de la Cour internationale de justice sont obligatoires et qu’elles doivent être mises en œuvre", a affirmé M. Borrell, après l’ordre donné par cette cour à Israël de cesser "immédiatement" son offensive à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Mais, a-t-il reconnu, "il y a réellement un dilemme sur la façon dont la communauté internationale peut contraindre à la mise en œuvre" de ces décisions.

Les ministres de l’UE vont en discuter lundi matin avant de rencontrer leurs homologues égyptien, jordanien, qatari, émirati et le secrétaire général de la Ligue arabe, a ajouté M. Borrell devant la presse.

La CIJ, dont les décisions sont juridiquement contraignantes, mais qui manque de mécanismes pour leur mise en œuvre, a également ordonné à Israël de maintenir ouvert le passage de Rafah entre l’Égypte et Gaza, qu’il a fermé après le lancement de son opération terrestre dans la ville début mai.

L’armée israélienne a poursuivi ses bombardements ce week-end sur Rafah malgré l’ordre de la Cour internationale de justice.

Lundi, des responsables palestiniens ont accusé Israël d’avoir bombardé un centre pour personnes déplacées près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, tuant au moins 35 personnes. L’armée israélienne a affirmé, de son côté, avoir frappé un complexe du Hamas dans lequel opéraient "d’importants terroristes".

Avec AFP

 

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !