Seize militaires de l’armée syrienne ont été tués dans une attaque du groupe État islamique (EI) et dans l’explosion de mines posées par les jihadistes dans le désert syrien, a indiqué mercredi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Ces forces menaient une opération de ratissage dans la région désertique de Sukhna dans la province de Homs, sous couverture aérienne russe, a précisé l’ONG basée au Royaume-Uni qui dispose d’un réseau de sources en Syrie.

"Seize membres des forces du régime, dont un officier supérieur, ont été tués lorsqu’ils sont entrés dans un champ de mines et ont été la cible d’une attaque du groupe EI", a indiqué l’OSDH.

L’EI a pris le contrôle de pans entiers de la Syrie et de l’Irak en 2014, proclamant son "califat" et imposant un règne de terreur, avant d’être défait en 2019 par une coalition internationale dirigée par les États-Unis et les forces kurdes.

Depuis, des jihadistes se sont repliés sur le vaste désert syrien et continuent de mener des attaques meurtrières.

Depuis le début de l’année, au moins 348 soldats et combattants de groupes alliés au régime ont été tués dans des attaques, embuscades et explosions du groupe, notamment dans les provinces de Deir Ezzor, Homs et Raqqa, d’après l’ONG.

Un rapport des Nations unies publié en janvier a estimé que le nombre de combattants de l’EI en Irak et en Syrie variait entre "3.000 et 5.000", et que le vaste désert de la Badia en Syrie servait "de centre logistique et d’opérations" pour le groupe dans ce pays.

En outre, les mines constituent une importante menace pour plus de 14 millions de personnes dans ce pays, selon l’ONU.

Avec AFP