Une ONG a déclaré samedi que trois combattants pro-Iran, dont au moins deux Irakiens, ont été tués lors d’une frappe aérienne dans l’est de la Syrie, près de la frontière irakienne.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), la frappe a eu lieu dans la province de Deir Ezzor. L’Iran exerce une influence considérable dans cette région, qui est régulièrement prise pour cible par Israël et parfois par les États-Unis.

"Deux des personnes tuées étaient des ressortissants irakiens de la Résistance islamique en Irak et la troisième n’a pas été identifiée", a déclaré l’Observatoire, faisant référence à une alliance informelle de groupes soutenus par l’Iran.

L’Observatoire, basé en Grande-Bretagne et qui s’appuie sur un réseau de sources à l’intérieur de la Syrie, a déclaré qu’une explosion avait été entendue au moment de la frappe "dans la campagne d’Abul kamal… à quelques kilomètres de la frontière syro-irakienne".

Les brigades irakiennes Sayyed al-Shuhada ont annoncé la mort d’un combattant dans une frappe "vendredi qui a visé son véhicule lors d’une patrouille de reconnaissance à la frontière irako-syrienne", accusant les États-Unis d’être à l’origine de l’attaque.

La responsabilité de la frappe n’a pas été immédiatement revendiquée, mais un porte-parole de la coalition militaire dirigée par les États-Unis, formée en 2014 pour combattre le groupe djihadiste  l’État islamique, a déclaré à l’AFP que "ni la coalition ni les forces américaines n’ont mené de frappes dans la nuit à Deir Ezzor".

L’Observatoire a précisé que plusieurs heures avant la frappe, des drones avaient survolé la zone.

Avec AFP

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