L’UE a annoncé vendredi avoir pris des sanctions à l’encontre de six personnes et trois sociétés accusées de financer le Hamas et le Jihad islamique, ou d’avoir "facilité leurs actions violentes".

Ces sanctions ciblent trois firmes qualifiées de "sociétés écrans destinées à faciliter les flux financiers" et placements du Hamas, contrôlées par un homme d’affaires basé au Soudan déjà sanctionné par l’UE, précise le Conseil européen dans un communiqué.

Est également sanctionné Ahmed Sharif Abdallah Odeh, accusé de diriger les activités d’investissement à l’étranger du Hamas.

Au total, 12 personnes et trois organisations font désormais l’objet de sanctions de la part de l’UE depuis l’attaque lancée le 7 octobre par le Hamas palestinien contre Israël. Ces sanctions prévoient un gel des avoirs et une interdiction d’entrer dans l’UE pour les personnes concernées.

L’UE avait ainsi déjà annoncé en janvier des sanctions à l’encontre du Hamas et du Jihad islamique, ciblant notamment Yahya Sinouar, le chef du mouvement islamiste palestinien à Gaza, considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre.

Cette attaque du mouvement islamiste contre Israël a entraîné la mort de 1.195 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Israël a répliqué par une offensive d’envergure à Gaza. La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le petit territoire palestinien de 2,4 millions d’habitants assiégé depuis le 9 octobre par Israël. En près de neuf mois de guerre, au moins 37.765 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé local.

Avec AFP