Le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, a estimé lundi "possible d’interrompre la violence" au Proche-Orient, lors d’un entretien téléphonique avec ses homologues israélien et libanais, réclamant "un cessez-le-feu immédiat".

"Interrompre la spirale de violence est possible et il faut le faire maintenant. Il faut absolument éviter une nouvelle guerre", a déclaré M. Tajani à Israël Katz et Abdallah Bou Habib, selon un communiqué de ses services, renouvelant "la demande italienne d’un cessez-le-feu immédiat et d’une désescalade dans toute la région".

"Poursuivre et élargir le conflit ne convient à personne", a ajouté le ministre.

Israël a promis de riposter "avec force" à une frappe qu’il impute au Hezbollah, qui a tué samedi 12 jeunes sur le plateau syrien du Golan annexé.

Dans une déclaration à la chaîne locale Al-Jadeed, tard dimanche soir, le ministre libanais sortant des Affaires étrangères a assuré que les États-Unis, la France et d’autres pays tentaient de contenir l’escalade, sans mentionner l’Italie.

"Nous avons reçu des assurances (…) selon lesquelles Israël va procéder à une escalade limitée", et à son tour, "le Hezbollah ripostera de manière limitée", a déclaré M. Bou Habib.

M. Tajani a par ailleurs demandé aux deux ministres "le respect et la protection de la mission de l’ONU" au Liban, la Finul, "dont font partie plus de 1.000 militaires italiens".

Avec AFP