La Maison Blanche s’est dite "confiante", lundi, dans la possibilité d’éviter une guerre plus large entre Israël et le Hezbollah. Et ce, malgré un fort regain de tension dans la région à la suite de l’attaque ayant tué 12 jeunes sur le Golan annexé samedi.

"Personne ne veut d’une guerre plus large, et je suis convaincu que nous pourrons éviter une telle issue", a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

"Si nous avons tous entendu parler de cette guerre totale à plusieurs reprises durant ces dix derniers mois, ces prédictions étaient exagérées. Franchement, nous pensons toujours qu’elles sont exagérées aujourd’hui", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a juré lundi d’apporter une "réponse sévère".

Depuis des mois, la communauté internationale s’inquiète d’un embrasement régional lié à la guerre en cours à Gaza, entre Israël et le Hamas, déclenchée par l’attaque du 7 octobre.

Le tir de roquette, samedi, sur la partie du Golan syrien occupée par Israël a été imputé par le gouvernement israélien au Hezbollah, qui dément.

"Rien n’indique pour l’instant qu’il y aura un impact significatif" sur les discussions autour d’un cessez-le-feu, a précisé John Kirby.

Les États-Unis n’envisagent pas actuellement d’évacuer leurs ressortissants du Liban, même si un nombre croissant de compagnies aériennes annulent leurs vols vers Beyrouth, selon un porte-parole du Département d’État.

"Nous n’avons aucun plan ni aucune annonce concernant une évacuation ou des efforts pour les citoyens américains privés au Liban", a déclaré le porte-parole adjoint du Département d’État, Vedant Patel, lors d’une conférence de presse.

Avec AFP