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- Le conseil de sécurité de l'ONU craint le pire pour le Moyen-Orient
©(AFP)
De nombreux membres du Conseil de sécurité de l'ONU se sont inquiétés mercredi des risques d'escalade au Proche-Orient, évoquant une situation critique après la mort à Téhéran du chef du Hamas dans une frappe imputée à Israël.
Quelques heures après la mort d'Ismaïl Haniyeh, chef du mouvement palestinien, le Conseil s'est réuni en urgence à la demande de l'Iran, soutenu par la Russie, la Chine et l'Algérie.
Le Conseil "doit prendre des mesures immédiates pour qu'Israël soit tenu responsable de cet acte d'agression, y compris envisager des sanctions et d'autres mesures nécessaires pour empêcher d'autres violations et montrer que les activités malveillantes d'Israël ne seront pas tolérées par la communauté internationale", a déclaré l'ambassadeur iranien Amir Saeid Iravani, réaffirmant le droit de l'Iran à "l'auto-défense".
Plusieurs membres du Conseil, notamment la Chine, la Russie et l'Algérie, ont directement condamné cet assassinat.
"Israël a entrepris une politique d'effusion de sang et de terre brûlée, qui laisse la destruction dans son sillage, une vague sans fin de violence qui submerge Gaza, la Cisjordanie, le Yémen, le Liban et maintenant la République islamique d'Iran. Où s'arrêtera cette folie ?", a ainsi lancé l'ambassadeur algérien, accusant Israël de "sabotage" des efforts de paix au Proche-Orient.
Mais la plupart des États membres ont simplement exprimé leurs craintes d'une escalade du conflit dans la région, la guerre faisant déjà rage à Gaza entre Israël et le Hamas.
"Nous craignons que la région ne soit au bord d'une guerre totale", a ainsi déclaré l'ambassadrice japonaise adjointe Shino Mitsuko, tandis que la Slovénie a décrit une région "dans l'œil du cyclone".
"Nous appelons à la plus grande responsabilité et à la plus grande retenue afin d'éviter un embrasement régional", a de son côté plaidé l'ambassadrice française adjointe Nathalie Broadhurst.
Avant la réunion, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, par la voie de son porte-parole, s'est lui alarmé des attaques ayant frappé Téhéran, mais aussi Beyrouth, où Israël a visé un responsable du Hezbollah libanais, qui "représentent une dangereuse escalade".
"La communauté internationale doit travailler ensemble urgemment pour empêcher toute action qui pourrait pousser la totalité du Moyen-Orient dans le vide, avec un impact dévastateur sur les civils", a-t-il ajouté.
"Il serait mieux de ne pas spéculer sur l'impact des récents événements sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient, une guerre plus large n'est ni imminente ni inévitable", a tempéré l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood devant le Conseil, répétant le droit d'Israël, allié des États-Unis, à se défendre.
"Nous continuerons à agir pour défendre tout le peuple israélien", a d'ailleurs promis son homologue israélien Jonathan Miller. Mais "le Hezbollah, le Hamas et les Houthis ne sont capables de cracher du venin que grâce à la tête du serpent", a-t-il ajouté, visant directement le soutien de l'Iran, "sponsor numéro un du terrorisme", à ces mouvements respectivement au Liban, à Gaza et au Yémen.
Avec AFP
Quelques heures après la mort d'Ismaïl Haniyeh, chef du mouvement palestinien, le Conseil s'est réuni en urgence à la demande de l'Iran, soutenu par la Russie, la Chine et l'Algérie.
Le Conseil "doit prendre des mesures immédiates pour qu'Israël soit tenu responsable de cet acte d'agression, y compris envisager des sanctions et d'autres mesures nécessaires pour empêcher d'autres violations et montrer que les activités malveillantes d'Israël ne seront pas tolérées par la communauté internationale", a déclaré l'ambassadeur iranien Amir Saeid Iravani, réaffirmant le droit de l'Iran à "l'auto-défense".
Plusieurs membres du Conseil, notamment la Chine, la Russie et l'Algérie, ont directement condamné cet assassinat.
"Israël a entrepris une politique d'effusion de sang et de terre brûlée, qui laisse la destruction dans son sillage, une vague sans fin de violence qui submerge Gaza, la Cisjordanie, le Yémen, le Liban et maintenant la République islamique d'Iran. Où s'arrêtera cette folie ?", a ainsi lancé l'ambassadeur algérien, accusant Israël de "sabotage" des efforts de paix au Proche-Orient.
Mais la plupart des États membres ont simplement exprimé leurs craintes d'une escalade du conflit dans la région, la guerre faisant déjà rage à Gaza entre Israël et le Hamas.
"Nous craignons que la région ne soit au bord d'une guerre totale", a ainsi déclaré l'ambassadrice japonaise adjointe Shino Mitsuko, tandis que la Slovénie a décrit une région "dans l'œil du cyclone".
"Nous appelons à la plus grande responsabilité et à la plus grande retenue afin d'éviter un embrasement régional", a de son côté plaidé l'ambassadrice française adjointe Nathalie Broadhurst.
Avant la réunion, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, par la voie de son porte-parole, s'est lui alarmé des attaques ayant frappé Téhéran, mais aussi Beyrouth, où Israël a visé un responsable du Hezbollah libanais, qui "représentent une dangereuse escalade".
"La communauté internationale doit travailler ensemble urgemment pour empêcher toute action qui pourrait pousser la totalité du Moyen-Orient dans le vide, avec un impact dévastateur sur les civils", a-t-il ajouté.
"Il serait mieux de ne pas spéculer sur l'impact des récents événements sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient, une guerre plus large n'est ni imminente ni inévitable", a tempéré l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood devant le Conseil, répétant le droit d'Israël, allié des États-Unis, à se défendre.
"Nous continuerons à agir pour défendre tout le peuple israélien", a d'ailleurs promis son homologue israélien Jonathan Miller. Mais "le Hezbollah, le Hamas et les Houthis ne sont capables de cracher du venin que grâce à la tête du serpent", a-t-il ajouté, visant directement le soutien de l'Iran, "sponsor numéro un du terrorisme", à ces mouvements respectivement au Liban, à Gaza et au Yémen.
Avec AFP
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