La crise provoquée par la pénurie de médicaments, devenue chronique, a connu au cours des dernières vingt-quatre heures un double rebondissement. Un groupe d’activistes a d’abord pénétré de force lundi matin dans les bureaux du ministère de la Santé où ils ont organisé un sit-in à l’intérieur du bâtiment pour protester contre la grave situation créée par cette pénurie.

Les militants ont exigé de rencontrer le ministre de la Santé, Firas Abiad. Une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux montre que l’un des participants au sit-in a contacté M. Abiad, qui aurait accepté de se rendre au ministère pour rencontrer les manifestants. La réunion  s’est effectivement tenue, peu de temps après dans la matinée.

De son côté, le président de l’Ordre des pharmaciens, Joe Salloum, a confirmé que “bien que l’intention n’y soit pas, les pharmacies se trouveront dans l’obligation de fermer leurs portes au cas où les médicaments ne leur seraient pas livrés d’ici mercredi”.

Dans une interview accordée à " La voix de tout le Liban " (Sawt koul Loubnan), M. Salloum a déclaré sur ce plan : " Cela fait deux semaines que les importateurs ne nous ont pas livré de médicaments en raison de la différence entre les anciens et les nouveaux indicateurs de change relatifs aux prix à adopter”