©La joie du Canadian Hugo Houle, vainqueur en solitaire de la 16e étape du Tour de France, disputée entre Carcassonne et Foix, mardi. Marco Bertorello/AFP
Le Canada à l'honneur: Hugo Houle a remporté mardi à Foix la seizième étape, le deuxième succès pour son pays dans l'histoire du Tour de France, dans l'entame pyrénéenne qui a laissé l'écart inchangé entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar.
Trois démarrages de Pogacar, trois réactions immédiates de Vingegaard. Le Slovène, qui avait annoncé sa volonté d'attaquer à tout va, a tenu parole. Mais le Danois a tenu le choc et maintenu son avantage de 2 min 22 sec.
Le vainqueur sortant a osé l'offensive dès la première des deux ascensions classées 1re catégorie du jour, le port de Lers, à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée. Deux fois dans la montée, une fois dans la descente, pour mettre sous pression Vingegaard.
Leurs rivaux, à la peine, sont parvenus à revenir par la suite, plus ou moins facilement à l'image de David Gaudu, qui a réussi à faire la jonction à une dizaine de kilomètres de l'arrivée pour remonter de trois rangs au classement général (cinquième).
Ces mouvements de course ont coûté cher, en revanche, à l'autre chance française, Romain Bardet, lâché dès le port de Lers et définitivement distancé dans la montée de Péguère. Pour concéder finalement près de trois minutes et demie sur ses adversaires directs et reculer de la quatrième à la neuvième place dans la hiérarchie, au lendemain de la journée de repos.
"J'étais collé, complètement cuit, je faisais pitié à voir dans Péguère à monter à 5 km/h, a déclaré Bardet après l'arrivée. J'étais super fébrile, incapable d'accélérer, des maux de tête, un calvaire."
La mauvaise journée de Bardet
"C'est l'une des pires journées connues depuis un moment. Je n'ai rien vu venir. Sans mes coéquipiers présents du début à la fin, je ne finissais pas l'étape. J'espère pouvoir me retaper", a ajouté le Français de l'équipe DSM.
Pour la victoire, Houle s'est dégagé avant Péguère, à l'entrée des quarante derniers kilomètres. Le Québécois, qui n'avait encore remporté le moindre succès international depuis ses débuts professionnels en 2013, a rallié en vainqueur l'arrivée, plus d'une minute avant les premiers poursuivants (Madouas, Woods et Jorgenson).
En larmes après l'arrivée, il a dédié sa victoire à son frère, décédé accidentellement.
"J'ai beaucoup pensé à lui ces dernières années, aujourd'hui je gagne pour lui", a déclaré le Québecois de Sainte-Perpétue, en montrant la petite croix qu'il porte autour du cou.
"Quand j'ai attaqué, c'était pour préparer le terrain à Michael Woods", a expliqué le vainqueur du jour. "Puis j'ai fait l'écart et Michael m'a dit: +vas-y+. L'écart est resté longtemps à 30 secondes, c'était serré. Quand il est passé à la minute, je me suis dit que c'était bon. J'ai fait attention, j'ai eu peur de la chute dans les cinq derniers kilomètres."
Par coïncidence, l'un des directeurs sportifs de Houle dans l'équipe Israël Premier Tech n'est autre que Steve Bauer, le seul vainqueur d'étape canadien dans le Tour. Bauer, coéquipier de Bernard Hinault et de Greg LeMond à ses débuts professionnels, avait gagné l'étape de Machecoul dans le Tour 1988 et porté cette année-là le maillot jaune pendant cinq jours.
Cette chaude entame pyrénéenne, entre l'Aude et l'Ariège (178,5 km), avait commencé de triste manière pour l'équipe AG2R Citroën, qui a perdu deux coureurs, les Français Mikaël Chérel et Aurélien Paret-Peintre, asymptomatiques mais positifs au Covid-19. La formation de Vincent Lavenu est désormais réduite à trois coureurs.
Trois démarrages de Pogacar, trois réactions immédiates de Vingegaard. Le Slovène, qui avait annoncé sa volonté d'attaquer à tout va, a tenu parole. Mais le Danois a tenu le choc et maintenu son avantage de 2 min 22 sec.
Le vainqueur sortant a osé l'offensive dès la première des deux ascensions classées 1re catégorie du jour, le port de Lers, à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée. Deux fois dans la montée, une fois dans la descente, pour mettre sous pression Vingegaard.
Leurs rivaux, à la peine, sont parvenus à revenir par la suite, plus ou moins facilement à l'image de David Gaudu, qui a réussi à faire la jonction à une dizaine de kilomètres de l'arrivée pour remonter de trois rangs au classement général (cinquième).
Ces mouvements de course ont coûté cher, en revanche, à l'autre chance française, Romain Bardet, lâché dès le port de Lers et définitivement distancé dans la montée de Péguère. Pour concéder finalement près de trois minutes et demie sur ses adversaires directs et reculer de la quatrième à la neuvième place dans la hiérarchie, au lendemain de la journée de repos.
"J'étais collé, complètement cuit, je faisais pitié à voir dans Péguère à monter à 5 km/h, a déclaré Bardet après l'arrivée. J'étais super fébrile, incapable d'accélérer, des maux de tête, un calvaire."
La mauvaise journée de Bardet
"C'est l'une des pires journées connues depuis un moment. Je n'ai rien vu venir. Sans mes coéquipiers présents du début à la fin, je ne finissais pas l'étape. J'espère pouvoir me retaper", a ajouté le Français de l'équipe DSM.
Pour la victoire, Houle s'est dégagé avant Péguère, à l'entrée des quarante derniers kilomètres. Le Québécois, qui n'avait encore remporté le moindre succès international depuis ses débuts professionnels en 2013, a rallié en vainqueur l'arrivée, plus d'une minute avant les premiers poursuivants (Madouas, Woods et Jorgenson).
En larmes après l'arrivée, il a dédié sa victoire à son frère, décédé accidentellement.
"J'ai beaucoup pensé à lui ces dernières années, aujourd'hui je gagne pour lui", a déclaré le Québecois de Sainte-Perpétue, en montrant la petite croix qu'il porte autour du cou.
"Quand j'ai attaqué, c'était pour préparer le terrain à Michael Woods", a expliqué le vainqueur du jour. "Puis j'ai fait l'écart et Michael m'a dit: +vas-y+. L'écart est resté longtemps à 30 secondes, c'était serré. Quand il est passé à la minute, je me suis dit que c'était bon. J'ai fait attention, j'ai eu peur de la chute dans les cinq derniers kilomètres."
Par coïncidence, l'un des directeurs sportifs de Houle dans l'équipe Israël Premier Tech n'est autre que Steve Bauer, le seul vainqueur d'étape canadien dans le Tour. Bauer, coéquipier de Bernard Hinault et de Greg LeMond à ses débuts professionnels, avait gagné l'étape de Machecoul dans le Tour 1988 et porté cette année-là le maillot jaune pendant cinq jours.
Cette chaude entame pyrénéenne, entre l'Aude et l'Ariège (178,5 km), avait commencé de triste manière pour l'équipe AG2R Citroën, qui a perdu deux coureurs, les Français Mikaël Chérel et Aurélien Paret-Peintre, asymptomatiques mais positifs au Covid-19. La formation de Vincent Lavenu est désormais réduite à trois coureurs.
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