©La joie du Français Christope Laporte, vainqueur de la 19e étape du Tour de France, disputée entre Castelnau-Magnoac et Cahors, vendredi. Marco Bertorello/AFP
Le cyclisme français a attendu la 19e étape pour fêter son premier succès: Christophe Laporte a anticipé le sprint pour gagner vendredi à Cahors, et signer une nouvelle victoire pour l'équipe Jumbo du maillot jaune Jonas Vingegaard.
À deux jours de l'arrivée à Paris, Laporte a saisi la première occasion qui lui était offerte par l'équipe dominatrice du Tour, victorieuse pour la cinquième fois dans une étape.
"L'équipe m'a fait confiance aujourd'hui", a expliqué Laporte en soulignant le rôle du Belge Wout van Aert, véritable capitaine de route. "Wout m'a dit: +C'est pour toi aujourd'hui+. La dernière fois qu'il m'avait dit ça, c'était à Paris-Nice", en mars, quand le Varois avait remporté la première étape devant deux de ses coéquipiers (van Aert, Roglic).
Jusqu'à présent, Laporte n'avait pu faire mieux que deuxième dans le Tour alors qu'il portait les couleurs de l'équipe Cofidis, qu'il a quittée à l'intersaison pour rejoindre Jumbo. Il avait notamment frôlé la victoire derrière Arnaud Démare dans l'étape de Pau en 2018.
Les fantômes de 1926 et 1999 écartés
Son succès de Cahors, 28 ans après celui de Jacky Durand lors de la seule précédente arrivée d'étape dans la préfecture du Lot, sauve le bilan comptable français. La pression médiatique était montée au fil des jours à ce sujet, pour chasser le fantôme des deux années "fanny" pour les étapes, les éditions 1926 et 1999.
Dans le final sinueux de Cahors, qualifié de "stressant" par Vingegaard, Laporte a produit un premier effort avant la flamme rouge pour revenir sur le trio en tête de la course dans les trente derniers kilomètres (Wright, Gougeard, Stuyven). Il a porté son démarrage aux 600 mètres, dans le faux-plat montant, pour précéder d'une seconde le Belge Jasper Philipsen, l'Italien Alberto Dainese et le champion de France Florian Sénéchal.
"Il a fait beaucoup pour moi, dans les courses du printemps et dans le Tour, a commenté van Aert. Je ne me sentais pas très bien aujourd'hui, je lui ai dit que c'était sa journée. Il fallait d'abord garder Jonas en position jusqu'aux trois derniers kilomètres."
Le traumatisme de la Planche
Le Slovène Tadej Pogacar, cinquième de l'étape, pointe toujours à 3 min 26 sec de Vingegaard, avant le contre-la-montre de 40,7 kilomètres entre Lacapelle-Marival et Rocamadour.
Pour la victoire finale, Pogacar a reconnu dès jeudi, après la dernière étape pyrénéenne, que la possibilité de renverser Vingegaard était des plus aléatoires. En 2020, il avait détrôné le Slovène Primoz Roglic, repoussé à près de deux minutes, dans le contre-la-montre se terminant par l'ascension vosgienne de la Planche des Belles Filles (36,2 km). Mais il s'était présenté au départ avec un handicap limité à 57 secondes.
Pogacar, remis de sa chute de la veille, a testé la vigilance de Vingegaard à une trentaine de kilomètres de l'arrivée: "J'ai suivi une attaque de Schachmann, je me suis retrouvé devant mais je savais que ça ne marcherait pas. C'était pour le fun."
Dans le contre-la-montre de Rocamadour, en plus du succès d'étape qui représente a priori l'enjeu principal, le Colombien Nairo Quintana aura à défendre sa cinquième place au classement général. Il est suivi à huit secondes par le Sud-Africain Louis Meintjes et à 35 secondes par le Russe Aleksandr Vlasov, en position d'intégrer le top 5 du Tour pour sa première participation.
"Je suis allé le reconnaître au mois d'avril, je me souviens que les dix premiers kilomètres sont très techniques, a annoncé Vingegaard. Je vais faire tout ce que je peux, cela devrait être suffisant." Au moins pour éviter la répétition du traumatisme de la Planche des Belles Filles.
À deux jours de l'arrivée à Paris, Laporte a saisi la première occasion qui lui était offerte par l'équipe dominatrice du Tour, victorieuse pour la cinquième fois dans une étape.
"L'équipe m'a fait confiance aujourd'hui", a expliqué Laporte en soulignant le rôle du Belge Wout van Aert, véritable capitaine de route. "Wout m'a dit: +C'est pour toi aujourd'hui+. La dernière fois qu'il m'avait dit ça, c'était à Paris-Nice", en mars, quand le Varois avait remporté la première étape devant deux de ses coéquipiers (van Aert, Roglic).
Jusqu'à présent, Laporte n'avait pu faire mieux que deuxième dans le Tour alors qu'il portait les couleurs de l'équipe Cofidis, qu'il a quittée à l'intersaison pour rejoindre Jumbo. Il avait notamment frôlé la victoire derrière Arnaud Démare dans l'étape de Pau en 2018.
Les fantômes de 1926 et 1999 écartés
Son succès de Cahors, 28 ans après celui de Jacky Durand lors de la seule précédente arrivée d'étape dans la préfecture du Lot, sauve le bilan comptable français. La pression médiatique était montée au fil des jours à ce sujet, pour chasser le fantôme des deux années "fanny" pour les étapes, les éditions 1926 et 1999.
Dans le final sinueux de Cahors, qualifié de "stressant" par Vingegaard, Laporte a produit un premier effort avant la flamme rouge pour revenir sur le trio en tête de la course dans les trente derniers kilomètres (Wright, Gougeard, Stuyven). Il a porté son démarrage aux 600 mètres, dans le faux-plat montant, pour précéder d'une seconde le Belge Jasper Philipsen, l'Italien Alberto Dainese et le champion de France Florian Sénéchal.
"Il a fait beaucoup pour moi, dans les courses du printemps et dans le Tour, a commenté van Aert. Je ne me sentais pas très bien aujourd'hui, je lui ai dit que c'était sa journée. Il fallait d'abord garder Jonas en position jusqu'aux trois derniers kilomètres."
Le traumatisme de la Planche
Le Slovène Tadej Pogacar, cinquième de l'étape, pointe toujours à 3 min 26 sec de Vingegaard, avant le contre-la-montre de 40,7 kilomètres entre Lacapelle-Marival et Rocamadour.
Pour la victoire finale, Pogacar a reconnu dès jeudi, après la dernière étape pyrénéenne, que la possibilité de renverser Vingegaard était des plus aléatoires. En 2020, il avait détrôné le Slovène Primoz Roglic, repoussé à près de deux minutes, dans le contre-la-montre se terminant par l'ascension vosgienne de la Planche des Belles Filles (36,2 km). Mais il s'était présenté au départ avec un handicap limité à 57 secondes.
Pogacar, remis de sa chute de la veille, a testé la vigilance de Vingegaard à une trentaine de kilomètres de l'arrivée: "J'ai suivi une attaque de Schachmann, je me suis retrouvé devant mais je savais que ça ne marcherait pas. C'était pour le fun."
Dans le contre-la-montre de Rocamadour, en plus du succès d'étape qui représente a priori l'enjeu principal, le Colombien Nairo Quintana aura à défendre sa cinquième place au classement général. Il est suivi à huit secondes par le Sud-Africain Louis Meintjes et à 35 secondes par le Russe Aleksandr Vlasov, en position d'intégrer le top 5 du Tour pour sa première participation.
"Je suis allé le reconnaître au mois d'avril, je me souviens que les dix premiers kilomètres sont très techniques, a annoncé Vingegaard. Je vais faire tout ce que je peux, cela devrait être suffisant." Au moins pour éviter la répétition du traumatisme de la Planche des Belles Filles.
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