Poussif pour son entrée en lice, l’Espagnol Carlos Alcaraz, N.2 mondial et tenant du trophée, a trouvé la bonne carburation au Masters 1000 de Madrid dimanche et va retrouver l’Allemand Alexander Zverev en huitièmes de finale, comme en finale il y a un an.

Opposé pour son deuxième match dans la capitale espagnole au Bulgare Grigor Dimitrov (32e), écarté 6-2, 7-5, Alcaraz – qui fêtera ses vingt ans vendredi – s’est montré convaincant, au contraire du tour précédent.

Deux jours plus tôt, le protégé de Juan-Carlos Ferrero avait été malmené par le Finlandais Emil Ruusuvuori (41e), qui avait mené un set à zéro et s’était procuré des balles de break dans la deuxième manche avant que " Carlitos " inverse la tendance (2-6, 6-4, 6-2).

Le récent vainqueur du tournoi de Barcelone n’a pas connu pareille difficulté dimanche soir.

ADN agressif

" J’ai fait un match très complet, s’est-il félicité. J’ai très bien joué, j’avais de très bonnes sensations, j’ai bien bougé, bien frappé la balle. Et surtout je n’ai pas perdu mon ADN, qui est de jouer de manière agressive. Ce match me donne beaucoup de confiance pour la suite. "

Porté par son entame pied au plancher, Alcaraz a breaké d’entrée et empoché le premier set en une trentaine de minutes. Dans le second, où les deux joueurs ont fait étalage de leur toucher de balle pour gratifier le public madrilène d’une série d’échanges spectaculaires, Dimitrov a creusé l’écart le premier (4-2), mais le jeune Espagnol a répliqué aussitôt, puis breaké une dernière fois avant de boucler la partie en une heure et demie pile, sur une amortie gagnante.

" Je suis quelqu’un qui apprend de ce qu’il a mal fait, il y avait beaucoup de choses à améliorer après le premier match. Surtout, l’objectif aujourd’hui, c’était d’en profiter, de déployer mon jeu, d’attaquer, de sourire ", a expliqué Alcaraz.

Pour une place en quarts de finale, le lauréat de l’US Open 2022 affrontera Zverev, ex-N.2 mondial aujourd’hui 16e après sa grave blessure à une cheville il y a un an, et tombeur sans ménagement dimanche du dernier Français en lice, Hugo Grenier (128e et issu des qualifications), 6-1, 6-0 en 56 minutes.

Alcaraz-Zverev, il s’agit de la même affiche que celle de la finale de l’édition 2022. Le jeune phénomène d’El Palmar (dans l’est de l’Espagne) n’avait alors fait qu’une bouchée de l’Allemand, gobé en 62 minutes (6-3, 6-1).

Swiatek à l’aise

En l’absence de Rafael Nadal (blessé) et de Novak Djokovic (méforme), Alcaraz fait figure de grand favori à Madrid, à un mois de Roland-Garros (28 mai-11 juin).

Comme la N.1 mondiale Iga Swiatek dans le tableau féminin. La Polonaise de 21 ans s’est elle tranquillement qualifiée pour les huitièmes de finales en dominant l’Américaine Bernarda Pera (32e) 6-3, 6-2 en 1h15 min. Elle s’était imposée sur le même score pour son entrée en lice (contre Grabher).

Jusque-là, la double championne de Roland-Garros (2020 et 2022) connaît un début de saison sur terre battue, sa surface de prédilection, idéal puisqu’elle a été titrée à Stuttgart (Allemagne) il y a une semaine, aux dépens de la N.2 mondiale Aryna Sabalenka.

En six matches sur ocre en 2023, elle n’a laissé échapper qu’un set.

Swiatek affrontera la Russe Ekaterina Alexandrova (17e) pour une place en quarts de finale dans la " Caja magica ".

Andrey Rublev, un autre des hommes en forme du moment, sacré pour la première fois en Masters 1000 à Monte-Carlo mi-avril puis finaliste à Banja Luka (Bosnie), a lui rallié les huitièmes de finale aux dépens du Japonais Yoshihito Nishioka (34e), battu 6-2, 7-5. Son compatriote Daniil Medvedev, N.3 mondial mais allergique à la terre battue, tentera d’en faire autant lundi, opposé à un autre Russe, Alexander Shevchenko (96e).

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