Naples va devoir encore patienter pour assurer le titre de champion d’Italie qui lui tend les bras, après avoir été rejoint dans les dernières minutes par la Salernitana (1-1), dimanche lors de la 32e journée.

Mais cela n’est sans doute plus qu’une question de quelques jours: le Napoli n’a plus besoin que d’un point lors des six dernières journées pour assurer son troisième scudetto, plus de trois décennies après les deux de l’époque Maradona (1987, 1990).

Les 55.000 tifosi du stade Maradona, comme les Napolitains qui déjà se rassemblaient en ville, célébraient déjà le troisième titre qui semblait acquis après la tête de Mathias Olivera sur corner (62e) quand Boulaye Dia a gâché la fête, à quelques minutes de la fin.

L’attaquant de la Salernitana a arraché une égalisation inespérée pour l’équipe voisine de Campanie d’une belle frappe du gauche (84e).

Cela fait 33 ans que les Napolitains attendent leur troisième scudetto, ils devront donc patienter encore un peu. Et cela se fera probablement dans le même esprit de fête que celui qui a baigné la ville toute la journée, en dépit de la déception finale.

Naples creuse malgré tout encore son avance avec désormais dix-huit points de marge sur son dauphin, la Lazio Rome, battue à la mi-journée par l’Inter Milan (3-1). La Juventus a manqué l’occasion de passer devant les Laziali: son nul à Bologne (1-1) en soirée la maintient à la troisième place.

" Très déçus "

Le prochain rendez-vous pour Naples pour valider le scudetto est jeudi soir à Udine, lors de la 33e journée. Un nul suffira pour être sacré. Mais il peut l’être aussi dès mercredi soir si la Lazio ne bat pas Sassuolo.

Le titre reste donc quasi-acquis, même si Victor Osimhen et Khvicha Kvaratskhelia ont manqué une belle occasion de mettre sans attendre un point final à leur saison fantastique.

" (Les joueurs) sont très déçus de ne pas avoir donné ce plaisir au public ", a souligné l’entraîneur Luciano Spalletti sur DAZN.

" Mais on le sent depuis quelques temps, ces points sont plus difficiles du point de vue mental ", a-t-il ajouté.

Ils pensaient l’avoir fait quand Olivera a enfin ouvert la marque, de la tête, mettant fin à une première heure de jeu d’une domination stérile face à l’équipe voisine de Campanie, qui lutte pour le maintien (14e) mais est pour sa part la " championne " du nul avec une série de neuf matches sans défaite (deux victoires, sept nuls).

Mais Naples a ensuite un peu oublié d’attaquer et manqué l’occasion de faire le break par Kvaratskhelia (80e).

Il en a été puni par l’égalisation de Dia, qui a mis un sérieux bémol à la fête qui se préparait à Naples depuis samedi, mais sans éteindre tous les pétards, entendus autour du stade après le match, ni donner envie aux Napolitains de remettre dans leurs placards les drapeaux " champions d’Italie " déjà déployés depuis des semaines.

L’Inter relancée

L’Inter avait pourtant fait sa part du travail en battant la Lazio (3-1), lors d’un match joué deux heures et demie plus tôt et suivie à distance par les Napolitains dans un stade Diego-Maradona archi-comble deux heures avant le match de Naples.

Trois explosions de joie ont salué l’annonce des trois buts de l’Inter Milan, signés Lautaro Martinez (78e et 90e) et Robin Gosens (83e), en réponse à l’ouverture du score laziale de Felipe Anderson (30e).

Malgré la volonté de l’entraîneur de la Lazio et ex-coach napolitain Maurizio Sarri de retarder le sacre de son ex-équipe, l’Inter avait trop besoin de cette victoire pour rester dans la course à la C1. Lukaku and co reviennent dans le quatuor de tête, à égalité de points avec l’AC Milan (5e) et l’AS Rome (6e).

La Juve ne compte que trois points d’avance sur ce trio après son nul à Bologne.

Menée rapidement sur un penalty de Riccardo Orsolini (10e), elle a égalisé en seconde période par Arkasisz Milik (61e). Un but qui a permis au Polonais de se faire pardonner un penalty très mal tiré (30e), arrêté sans problèmes par un Lukasz Skorupski auteur d’un grand match.

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