L’Espagnol Carlos Alcaraz n’a pas raté ses débuts sur la terre battue de Rome avec une victoire maîtrisée contre son compatriote Albert Ramos (72e) et la reconquête de la place de N.1 mondial avant Roland-Garros (18 mai-11 juin).

L "homme à battre " sur l’ocre actuellement en l’absence de Rafael Nadal, selon le sextuple vainqueur et tenant du titre du Masters 1000 de Rome Novak Djokovic, s’est joué de la pluie tombée dru sur la capitale italienne toute la journée pour signer sa vingtième victoire en 21 matches sur terre battue en 2023.

Exempté du 1er tour, l’Espagnol de 20 ans a certes commencé son aventure romaine en perdant sa mise en jeu, mais il a rapidement haussé le rythme pour mater Ramos en 1h26 (6-4, 6-1).

Celui qui vient de remporter coup sur coup les tournois de Barcelone et de Madrid dispute pour la première fois le tournoi romain, où il apparaît comme le principal rival de Djokovic sur le chemin d’un éventuel septième sacre.

C’est la première fois de l’année que tous les deux participent à un même tournoi et les tifosi rêvent déjà d’un duel de titans, qui ne pourrait avoir lieu qu’en finale, le 21 mai, à une semaine du début de Roland-Garros.

A Paris, Alcaraz arrivera en N.1 mondial, place qu’il occupera à coup sûr dans le prochain classement ATP, après Rome. Le jeune Espagnol n’avait en effet besoin que de jouer un match au Foro Italico pour passer devant Djokovic, qu’il talonnait au dernier classement.

En tant que tenant, " Nole " pourra au mieux conserver ses points actuels, en cas de nouveau succès, alors qu’Alcaraz, absent l’an dernier en Italie, a déjà engrangé assez de points pour le dépasser et retrouver la place de N.1 qu’il a déjà occupée régulièrement depuis sa victoire à l’US Open l’an dernier.

Hécatombe chez les femmes

" Etre N.1, c’est génial. L’être dans un Grand chelem, à Roland-Garros, c’est quelque chose de fou, je n’aurais pas pu y croire il y a quelques années ", a commenté Alcaraz.

" Mais pour être honnête, cela ne change pas grand-chose d’être tête de série N.1 ou N.2. Je dois juste être concentré sur le tournoi, sur mon jeu ", a-t-il ajouté.

L’Espagnol était satisfait d’avoir maîtrisé son compatriote Ramos dans des " conditions qui n’étaient pas facile, avec de la pluie toute la journée ". " Je ne savais pas si j’allais jouer, ou non, c’était dur ", a-t-il souligné à l’issue d’un match disputé dans l’après-midi sous une petite bruine, incomparable toutefois avec la forte pluie de la mi-journée.

L’Espagnol rencontrera au 3e tour le Hongrois Fabian Marozsan (135e mondial) ou le Tchèque Jiri Lehecka (39e).

Entre les gouttes, le Russe Andrey Rublev (N.6) s’est aussi qualifié aux dépens du Slovaque Alex Molcan (59e).

Chez les femmes, l’hécatombe continue avec l’élimination au 3e tour de la Française Caroline Garcia (4e mondiale). La confiance en berne depuis quelques semaines, elle s’est inclinée 6-4, 6-4, face à la 100e mondiale, la Colombienne Camila Osorio, lors d’un match interrompu par la pluie au début du second set.

Avec l’élimination de Garcia, tête de série N.5, le tournoi a déjà perdu avant les huitièmes de finale quatre des cinq membres de son " Top 5 ", qui était déjà orphelin de Aryna Sabalenka (N.2), Jessica Pegula (N.3) et Ons Jabeur (N.4).

La journée, après avoir débuté en retard de près de deux heures sur le programme à cause de la pluie, s’est conclue précocement, vers 21h00 (Beyrouth), en raison d’une météo toujours aussi capricieuse. Peu avant 23h00, les organisateurs ont annoncé qu’aucune rencontre ne reprendrait, donnant rendez-vous à dimanche matin.

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