La Grecque Maria Sakkari a gagné samedi le tournoi de tennis WTA 1000 de Guadalajara, au Mexique, le deuxième titre de sa carrière, en battant en finale l’Américaine Caroline Dolehide en deux sets (7-5, 6-3).
Sakkari, 9e joueuse mondiale et tête de série N.2, s’est imposée en 1h43 face à Dolehide, N.111 mondiale qui avait créé la surprise la veille en éliminant sa compatriote et ancienne championne de l’Open d’Australie Sofia Kenin.
Pour la Grecque de 28 ans, cette victoire à Guadalajara, dont elle avait été finaliste l’an dernier, constitue le point culminant d’une saison en dents de scie, marquée notamment par une élimination au premier tour de l’US Open.
Sakkari, qui n’a pas concédé le moindre set tout au long du tournoi, remporte le deuxième titre de sa carrière en simple après l’Open du Maroc en 2019.
Très émue, la joueuse a remercié son entraîneur, soulignant qu’elle avait attendu " plus de quatre ans pour un deuxième titre ".
" Nous avons entendu tellement de choses négatives – que je ne gagnerai jamais de titre, que je suis une joueuse du top 5 qui n’a gagné qu’un seul titre – que j’ai eu beaucoup de mal à surmonter et je suis si heureuse de l’avoir fait ici cette semaine ", a-t-elle dit.
Dolehide, qui disputait à 25 ans la première finale de sa carrière, a rattrapé un premier break dans le premier set pour prendre l’avantage 5-4. Mais Sakkari a remporté les deux jeux suivants, profitant d’une double faute de Dolehide pour faire le break à 6-5.
Menée 0-30 dans le jeu suivant, Sakkari s’est battue avec acharnement pour finalement conquérir le set.
L’Américaine a commencé la seconde manche en sauvant difficilement une balle de break. La Grecque a ensuite réussi un nouveau break et, après avoir conservé son service, elle a pris une avance de 4-2 face à une adversaire qui commençait à donner des signes de fatigue.
Sakkari a surmonté les retours puissants de Dolehide et une double faute pour prendre une avance de 5-3, scellée avec un ace.
Elle a conclu le match par un nouveau break, convertissant sa deuxième balle de match, et s’est alors effondrée sur le terrain, en larmes, en se couvrant le visage.
