La journée était parfaite pour Max Verstappen, leader incontesté du championnat du monde de Formule 1. Samedi, il a décroché la pole position du Grand Prix de Chine après avoir déjà remporté la course sprint quelques heures plus tôt sur le circuit de Shanghai.

C’est la cinquième fois cette saison que le Néerlandais partira en tête d’un Grand Prix, offrant à Red Bull sa 100ᵉ pole en F1. Cette performance rappelle celle de Sebastian Vettel, qui avait décroché la première pole pour l’écurie autrichienne sur ce même circuit en 2009.

"Il s’agit là d’un accomplissement incroyable pour toute l’équipe (…), c’est fantastique", a réagi le triple champion du monde en titre, qui vise déjà une quatrième victoire en GP cette année.

Devant des tribunes garnies pour le retour de l’épreuve chinoise après cinq ans d’absence en raison de la pandémie de Covid-19, Verstappen a devancé samedi son coéquipier mexicain Sergio Pérez et le vétéran espagnol de 42 ans Fernando Alonso (Aston Martin).

Le Britannique Lando Norris accompagnera dimanche Alonso en deuxième ligne. Il sera suivi de son coéquipier australien chez McLaren Oscar Piastri et du Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), sixième.

La Ferrari de Carlos Sainz, quant à elle, prendra le départ depuis la septième position. L’Espagnol a connu un moment de tension lors de la Q2 des qualifications, percutant violemment un mur à grande vitesse et endommageant l’avant de sa monoplace.

Il a toutefois profité de l’interruption de la séance nécessaire pour nettoyer la piste, afin de changer le museau de sa SF-24 et s’assurer de pouvoir disputer une place dans le Top 10, ce qui lui a permis de passer en Q3 où la pole position était disputée.

Acclamé par son public depuis le début du week-end, Zhou Guanyu s’élancera de la 16ᵉ place au volant de sa Sauber. Le natif de Shanghai, arrivé dans l’élite en 2022, est le premier Chinois de l’histoire à concourir en Formule 1 en Chine.

Contre-performance d’Hamilton

Plus tôt dans la journée, Verstappen a remporté la course sprint devant le Britannique Lewis Hamilton, qui a en revanche réalisé une sacrée contre-performance lors des qualifications.

Le pilote de Mercedes, deuxième de cette course de 19 tours disputée samedi matin, ne partira que 18ᵉ dimanche, après ses pires qualifications depuis 2022.

Le poleman du sprint Lando Norris n’avait pourtant pas résisté bien longtemps à l’assaut d’Hamilton: deuxième sur la grille de départ, le septuple champion du monde avait pris les commandes de la course dès le premier virage, tandis que Norris dégringolait à la 7ᵉ place après être parti à la faute.

Chassé par l’ogre Verstappen à la mi-course, Hamilton avait finalement cédé la tête du sprint sans trop de résistance.

Grâce à sa victoire, Verstappen a récupéré huit points supplémentaires au championnat et creuse l’écart avec son poursuivant Pérez, 3ᵉ de la course sprint. Quinze points séparent désormais le Néerlandais du Mexicain.

Le GP de Chine, de retour au calendrier de la F1 après cinq ans d’absence, est la première des six manches à proposer un format sprint en 2024, ce qui modifie le déroulement du week-end.

Ainsi, les pilotes n’ont effectué qu’une séance d’essais libres vendredi avant les qualifications qui ont déterminé la grille du sprint.

Sur un circuit qui détériore beaucoup les gommes, réduisant ainsi l’adhérence, le patron de Red Bull disait avant le début du week-end s’attendre à ce que Ferrari "soit probablement [sa] concurrente la plus proche", puisque l’équipe italienne s’est déjà montrée particulièrement performante sur ce type de terrain.

"On part d’une feuille blanche parce qu’on n’est pas venu depuis cinq ans, on n’a donc jamais roulé avec les voitures avec effet de sol", qui datent de 2022, a déclaré le patron de Ferrari, Frédéric Vasseur, interrogé vendredi par l’AFP. Réponse dimanche à partir de 10h, heure de Beyrouth.

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