©Sameer Al-Doumy / AFP
À la recherche de la médaille d'or olympique qui manque à son immense palmarès, Stephen Curry, considéré comme l'un des meilleurs meneurs de l'histoire, voudra lancer son tournoi contre le Soudan du Sud mercredi (22h00 heure de Beyrouth) au Stade Pierre-Mauroy, après un premier match discret.
Double champion du monde (2010, 2014), quadruple champion NBA (2015, 2017, 2018, 2022) avec sa franchise de toujours, les Golden State Warriors, MVP de cette ligue nord-américaine deux fois (2015,2016) et MVP des finales en 2022, Curry s'est déjà bâti un des plus beaux palmarès de l'histoire du basket.
Mais toujours pas de médaille d'or olympique dans cette armoire à trophées hallucinante, à cause de contextes défavorables selon le N.4 de "Team USA": "En 2012, je n'avais pas le niveau pour être sélectionné. En 2016, je venais de disputer les finales de la NBA et je ne me sentais pas d'enchaîner avec la saison suivante derrière. Et en 2020, c'était l'année du Covid-19, ce n'était pas le bon moment."
Il est donc grand temps, à 36 ans, que "le chef" Curry cuisine aux Jeux olympiques aux côtés de LeBron James et de son ancien coéquipier Kevin Durant. "J'y pense depuis des années, j'ai vu les gars le faire, KD quatre fois, je suis heureux de représenter mon pays, de participer aux célébrations, de défiler sur la Seine, disait-il quelques jours avant le début du tournoi. C'est bien plus que du basket."
Titulaire au sein de cette nouvelle "Dream Team", le meneur de 1,88 m a été en retrait derrière Durant et LeBron lors du choc en ouverture gagné contre la Serbie (110-84) avec onze points (4/8), trois passes en un peu plus de 21 minutes de jeu.
"J'étais un peu nerveux avant le match, jusqu'à l'hymne, a-t-il admis. Mettre ce maillot à ce niveau, ça faisait longtemps que j'attendais cela. C'est pour ça que vous m'avez vu autant à fond de la cérémonie d'ouverture jusqu'à tout à l'heure sur le banc. J'adore!"
Curry a tout de même conclu cette démonstration américaine par une de ses spécialités: un tir à trois points loin derrière la ligne sans même regarder le sort du ballon, certain qu'il allait faire trembler les ficelles.
C'est évidemment dans ce registre qu'il est le plus attendu. Tireur de génie, seul joueur à avoir inscrit plus de 3.000 tirs primés au cours de sa carrière en NBA, Curry a révolutionné la façon dont on pratique le basket, déplaçant le centre du jeu de la raquette à la ligne à trois points.
"J'ai une mémoire musculaire qui fait que je sais où je me situe par rapport à la ligne à trois points sur un parquet de NBA (plus lointaine que celle des parquets olympiques, NDLR), a-t-il néanmoins prévenu avant la compétition. Je risque de rater quelques tirs. Mais finalement quand je reçois le ballon et que je tire, je n'y pense pas trop."
Mais Curry est l'un des rares joueurs à ne pas avoir besoin d'avoir le ballon en main pour faire gagner les siens.
Sa seule présence sur le parquet suffit, comme le souligne l'entraîneur principal des Américains Steve Kerr, son mentor historique puisqu'il est aussi sur le banc des Warriors, en prenant en exemple une action contre les Serbes. "On voit tout de suite son influence: il sort derrière deux écrans, et LeBron donne une passe à Jrue Holiday (seul sous le panier, NDLR) parce qu'ils (les Serbes, NDLR) ont peur de Steph'. La beauté de son jeu est: qu'il rentre des tirs ou pas, il a une influence sur le match parce qu'il inspire la peur."
Les Sud-Soudanais sont prévenus.
Avec AFP
Double champion du monde (2010, 2014), quadruple champion NBA (2015, 2017, 2018, 2022) avec sa franchise de toujours, les Golden State Warriors, MVP de cette ligue nord-américaine deux fois (2015,2016) et MVP des finales en 2022, Curry s'est déjà bâti un des plus beaux palmarès de l'histoire du basket.
Mais toujours pas de médaille d'or olympique dans cette armoire à trophées hallucinante, à cause de contextes défavorables selon le N.4 de "Team USA": "En 2012, je n'avais pas le niveau pour être sélectionné. En 2016, je venais de disputer les finales de la NBA et je ne me sentais pas d'enchaîner avec la saison suivante derrière. Et en 2020, c'était l'année du Covid-19, ce n'était pas le bon moment."
Il est donc grand temps, à 36 ans, que "le chef" Curry cuisine aux Jeux olympiques aux côtés de LeBron James et de son ancien coéquipier Kevin Durant. "J'y pense depuis des années, j'ai vu les gars le faire, KD quatre fois, je suis heureux de représenter mon pays, de participer aux célébrations, de défiler sur la Seine, disait-il quelques jours avant le début du tournoi. C'est bien plus que du basket."
"Un peu nerveux"
Titulaire au sein de cette nouvelle "Dream Team", le meneur de 1,88 m a été en retrait derrière Durant et LeBron lors du choc en ouverture gagné contre la Serbie (110-84) avec onze points (4/8), trois passes en un peu plus de 21 minutes de jeu.
"J'étais un peu nerveux avant le match, jusqu'à l'hymne, a-t-il admis. Mettre ce maillot à ce niveau, ça faisait longtemps que j'attendais cela. C'est pour ça que vous m'avez vu autant à fond de la cérémonie d'ouverture jusqu'à tout à l'heure sur le banc. J'adore!"
Curry a tout de même conclu cette démonstration américaine par une de ses spécialités: un tir à trois points loin derrière la ligne sans même regarder le sort du ballon, certain qu'il allait faire trembler les ficelles.
La révolution du tir à trois points
C'est évidemment dans ce registre qu'il est le plus attendu. Tireur de génie, seul joueur à avoir inscrit plus de 3.000 tirs primés au cours de sa carrière en NBA, Curry a révolutionné la façon dont on pratique le basket, déplaçant le centre du jeu de la raquette à la ligne à trois points.
"J'ai une mémoire musculaire qui fait que je sais où je me situe par rapport à la ligne à trois points sur un parquet de NBA (plus lointaine que celle des parquets olympiques, NDLR), a-t-il néanmoins prévenu avant la compétition. Je risque de rater quelques tirs. Mais finalement quand je reçois le ballon et que je tire, je n'y pense pas trop."
Mais Curry est l'un des rares joueurs à ne pas avoir besoin d'avoir le ballon en main pour faire gagner les siens.
Sa seule présence sur le parquet suffit, comme le souligne l'entraîneur principal des Américains Steve Kerr, son mentor historique puisqu'il est aussi sur le banc des Warriors, en prenant en exemple une action contre les Serbes. "On voit tout de suite son influence: il sort derrière deux écrans, et LeBron donne une passe à Jrue Holiday (seul sous le panier, NDLR) parce qu'ils (les Serbes, NDLR) ont peur de Steph'. La beauté de son jeu est: qu'il rentre des tirs ou pas, il a une influence sur le match parce qu'il inspire la peur."
Les Sud-Soudanais sont prévenus.
Avec AFP
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