©Luis ROBAYO / AFP
Stratosphérique! Teddy Riner, 35 ans, est devenu vendredi à Paris champion olympique des poids lourds pour la troisième fois après 2012 et 2016, un exploit jusqu'ici jamais réalisé dans la catégorie reine et qui fait de lui le plus grand des judokas.
Le super-héros a encore enfilé sa cape pour offrir à l'équipe de France de judo son premier titre sur les tatamis à Paris-2024, et sa neuvième médaille. Il est le seul Français à avoir tenu son rang de favori et permet aux Bleus d'éviter de sortir de "leurs" Jeux sans Marseillaise, en attendant la compétition par équipes mixtes samedi.
"On a beau travailler dur, les journées de compétition c’est toujours particulier. C’est quelque chose d’exceptionnel", a réagi le champion après sa victoire.
La vasque olympique, allumée avec Marie-José Pérec aux Tuileries la semaine dernière, ne lui suffisait pas: Teddy Riner a cette fois enflammé l'Arena Champ-de-Mars. Et inscrit son nom, à jamais, dans le panthéon du sport. C'est le premier judoka à réaliser le triplé olympique en +100 kg après Londres-2012 et Rio-2016.
Cet exploit n'avait été réalisé qu'une fois, par le super-léger japonais Tadahiro Nomura (1996, 2000, 2004). Mais avec sa médaille d'or par équipe aux JO de Tokyo et ses deux médailles de bronze olympique (2008, 2021), ainsi que ses onze titres mondiaux, il surpasse une fois pour toutes les autres légendes du judo.
Le jeune Sud Coréen Kim Min-jong, âgé de 23 ans, qui a battu le Japonais Tatsuru Saito, un autre favori, en demie, n'a pas fait le poids face au "vieillard", comme Riner s'est défini la semaine dernière en parlant de sa longévité extraordinaire.
Le judoka de 35 ans, qui veut poursuivre l'aventure jusqu'à Los Angeles en 2028, a montré à la jeune génération qu'il était encore le patron.
Kim n'a rien su faire quand le Français l'a balayé alors qu'il ne restait que 16 secondes avant la prolongation.
Devant sa famille et ses proches, Teddy "Winner" retrouve son surnom.
Le colosse de 2,03 m et 140 kilos avait pourtant commencé sa journée poussivement contre l'Emirati Magomedomar Magomedomarov, disqualifié en prolongation pour non-combativité.
En quarts, Riner a écarté le Géorgien Guram Tushishvili, vice-champion olympique en titre. Un combat qui a failli finir... en bagarre. Projeté sur le dos après 2 min 39, le Géorgien a fait tomber le Français et semblait vouloir en découdre alors que le combat était terminé. Il a été disqualifié pour comportement antisportif.
C'est à partir de ce moment que le Français est monté en puissance. Même si pour son entraîneur Christian Chaumont, rencontré à la mi-journée par l'AFP, "il est en puissance" depuis longtemps déjà. "Il a sorti ce qu'il fallait faire", a-t-il ajouté, après avoir soutenu son champion par une aide tactique en plein match.
En demie, c'est après 1 min 45 que Riner a placé un somptueux o-soto-gari (grand fauchage extérieur) contre Rakhimov.
Il assurait alors cette sixième médaille olympique qui fait de lui le judoka le plus médaillé de l'histoire du judo olympique, au entamée en 1964. En cinq éditions, il a décroché aussi bronze en 2008 et 2021 et l'or par équipes en 2021.
Championne du monde 2022, Romane Dicko n'a elle pas connu la même réussite. À 24 ans, elle a été stoppée en finale des lourdes (+78 kg). Mais elle a su se remobiliser pour aller arracher le bronze, comme à Tokyo en 2021.
La jeune championne n'a donc pas réussi à imiter son aînée chez les lourdes Émilie Andéol, titrée en 2016 le même jour que Riner à Rio.
Dicko aura une autre occasion de remporter l'or, samedi en compétition par équipes mixtes, et Riner aussi.
Avec AFP
Le super-héros a encore enfilé sa cape pour offrir à l'équipe de France de judo son premier titre sur les tatamis à Paris-2024, et sa neuvième médaille. Il est le seul Français à avoir tenu son rang de favori et permet aux Bleus d'éviter de sortir de "leurs" Jeux sans Marseillaise, en attendant la compétition par équipes mixtes samedi.
"On a beau travailler dur, les journées de compétition c’est toujours particulier. C’est quelque chose d’exceptionnel", a réagi le champion après sa victoire.
La vasque olympique, allumée avec Marie-José Pérec aux Tuileries la semaine dernière, ne lui suffisait pas: Teddy Riner a cette fois enflammé l'Arena Champ-de-Mars. Et inscrit son nom, à jamais, dans le panthéon du sport. C'est le premier judoka à réaliser le triplé olympique en +100 kg après Londres-2012 et Rio-2016.
Cet exploit n'avait été réalisé qu'une fois, par le super-léger japonais Tadahiro Nomura (1996, 2000, 2004). Mais avec sa médaille d'or par équipe aux JO de Tokyo et ses deux médailles de bronze olympique (2008, 2021), ainsi que ses onze titres mondiaux, il surpasse une fois pour toutes les autres légendes du judo.
Le "vieillard"
Le jeune Sud Coréen Kim Min-jong, âgé de 23 ans, qui a battu le Japonais Tatsuru Saito, un autre favori, en demie, n'a pas fait le poids face au "vieillard", comme Riner s'est défini la semaine dernière en parlant de sa longévité extraordinaire.
Le judoka de 35 ans, qui veut poursuivre l'aventure jusqu'à Los Angeles en 2028, a montré à la jeune génération qu'il était encore le patron.
Kim n'a rien su faire quand le Français l'a balayé alors qu'il ne restait que 16 secondes avant la prolongation.
Devant sa famille et ses proches, Teddy "Winner" retrouve son surnom.
Le colosse de 2,03 m et 140 kilos avait pourtant commencé sa journée poussivement contre l'Emirati Magomedomar Magomedomarov, disqualifié en prolongation pour non-combativité.
En quarts, Riner a écarté le Géorgien Guram Tushishvili, vice-champion olympique en titre. Un combat qui a failli finir... en bagarre. Projeté sur le dos après 2 min 39, le Géorgien a fait tomber le Français et semblait vouloir en découdre alors que le combat était terminé. Il a été disqualifié pour comportement antisportif.
C'est à partir de ce moment que le Français est monté en puissance. Même si pour son entraîneur Christian Chaumont, rencontré à la mi-journée par l'AFP, "il est en puissance" depuis longtemps déjà. "Il a sorti ce qu'il fallait faire", a-t-il ajouté, après avoir soutenu son champion par une aide tactique en plein match.
En demie, c'est après 1 min 45 que Riner a placé un somptueux o-soto-gari (grand fauchage extérieur) contre Rakhimov.
Il assurait alors cette sixième médaille olympique qui fait de lui le judoka le plus médaillé de l'histoire du judo olympique, au entamée en 1964. En cinq éditions, il a décroché aussi bronze en 2008 et 2021 et l'or par équipes en 2021.
Championne du monde 2022, Romane Dicko n'a elle pas connu la même réussite. À 24 ans, elle a été stoppée en finale des lourdes (+78 kg). Mais elle a su se remobiliser pour aller arracher le bronze, comme à Tokyo en 2021.
La jeune championne n'a donc pas réussi à imiter son aînée chez les lourdes Émilie Andéol, titrée en 2016 le même jour que Riner à Rio.
Dicko aura une autre occasion de remporter l'or, samedi en compétition par équipes mixtes, et Riner aussi.
Avec AFP
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