Épilogue d’une campagne qualificative débutée en juin 2019, le Costa Rica a décroché le dernier des 32 billets pour le Mondial-2022 au Qatar (21 novembre-18 décembre), en battant la Nouvelle-Zélande 1-0 dans le pays hôte mardi.

Pour leur sixième Coupe du monde de football et la troisième consécutive, les Costariciens, dirigés par le Colombien Luis Fernando Suárez, rejoignent l’Espagne, l’Allemagne et le Japon dans le relevé groupe E.

Une cruelle conclusion pour les " Kiwis ", dominateurs mais contrariés à deux reprises par l’arbitrage vidéo (VAR).

Les Centraméricains, 31e au classement Fifa, ont pris l’avantage dès la 3e minute grâce à l’ancien attaquant d’Arsenal Joel Campbell, qui a converti leur seule occasion de la première période dans l’air climatisé du stade Ahmad ben Ali à Al-Rayyan (ouest de Doha), qui accueillera sept rencontres de la première Coupe du monde dans un pays arabe.

Ensuite, devant un public largement acquis au Costa Rica, ce sont les Néo-Zélandais, 101e mondiaux, qui ont fait le jeu, avec 64% de possession de balle et neuf tirs, dont trois cadrés, en première période.

Mais, à la 39e minute, l’attaquant de Newcastle Chris Wood s’est vu refuser le but de l’égalisation, après recours à la VAR, pour une faute commise par le passeur Matthew Garbett.

C’est ensuite le carton jaune infligé à Kosta Barbarouses que la VAR a transformé en rouge pour un tacle dangereux sur Francisco Calvo (69e minute), alors que l’attaquant d’origine grecque n’était entré en jeu que 8 minutes plus tôt.

Réduits à dix, les " Kiwis " sont restés offensifs jusqu’au bout, mais sans jamais parvenir à tromper le gardien du PSG Keylor Navas. Et les hommes de Danny Hay de passer à côté, dans la dernière ligne droite, de leur troisième Coupe du monde après celles disputées en 1982 et 2010.