La responsable des campagnes à Greenpeace Moyen-Orient et Afrique du Nord, Farah Hattab, a déclaré que l’incendie survenu jeudi soir dans la décharge de Bourj Hammoud "a libéré une fumée toxique contenant des substances dangereuses comme le méthane, les dioxines et les furanes".

Ces matières "représentent une menace grave pour la santé publique, augmentant les risques de maladies respiratoires et de cancers", a-t-elle expliqué vendredi.

Mme Hattab a précisé que les déchets "se transforment en une masse enflammée difficile à éteindre et qui continue à se raviver, en particulier dans une décharge de la taille de Bourj Hammoud".

Cet incident catastrophique constitue "un rappel brutal que le Liban ne peut plus compter sur des solutions temporaires à la crise des déchets. Le pays a besoin de mettre en place des solutions efficaces, urgentes et durables à court et long terme, en se concentrant sur la réduction, la réutilisation et le recyclage des déchets, puis sur leur élimination en toute sécurité", a-t-elle conclu.