Un nouveau projet de la société Liquigas pour le stockage de produits pétrochimiques suscite l’inquiétude des habitants de la région de Zouk Mikaël. Ce projet consiste à élargir la plateforme des réservoirs de gaz-pétrole liquéfié de la société.
« Si ce projet voit le jour, Liquigas occupera 38.164 mètres carrés supplémentaires de biens-fonds maritimes. La société va devoir remblayer une partie de la mer », fustige Maroun Khaoulé, coordinateur de l’Alliance libanaise pour la bonne gouvernance dans les industries extractives, lors d’une conférence de presse tenue mercredi devant l’église Notre-Dame des secours, à Zouk Mikaël.
« Le décret autorise la société à élargir sa plateforme, à condition d’effectuer des études sur l’impact environnemental du projet », lance un militant ayant requis l’anonymat. Selon lui, ce projet aura de fortes répercussions sur le plan environnemental, parce que l’élargissement de la plateforme « implique l’amarrage d’un plus grand nombre de bateaux qui viendront décharger leurs marchandises, un éventuel raffinage de produits pétroliers et le stockage d’un plus grand volume de mazout et de gaz ». Ce qui représente un danger, « puisque des fuites de pétrole pourraient avoir lieu, polluant ainsi cette partie du littoral connue pour ses centres balnéaires ». Une pollution qui « vient s’ajouter à la celle provoquée par la centrale électrique de Zouk Mikaël, qui se situe à quelques mètres de Liquigas ». De plus, selon ce militant, la centrale de Zouk abrite « l’un des plus grands réservoirs d’hydrogène, qui est une matière inflammable, ainsi que des matières chimiques qui n’ont toujours pas été enlevées ». « Nous ne voulons pas d’un autre 4 août 2020 », lance-t-il.
À cela s’ajoute, selon le militant, un va-et-vient incessant de camions-citernes qui sont ravitaillés dans cette plateforme. « En l’agrandissant, ce seront des centaines de camions-citernes qui viendront. Cela créera un embouteillage qui ne pourra pas être géré vu l’infrastructure routière de cette zone », déplore-t-il.
De son côté, Liquigas a affirmé dans un communiqué que « le projet ne prévoit pas un remblayage de la mer, ni le stockage de réservoirs supplémentaires de carburants, encore moins le raffinage de pétrole ou l’agrandissement de la plateforme pour l’accueil d’un plus grand nombre de navires ». Affirmant qu’elle est soucieuse de « la santé et de la sécurité des habitants de la région », Liquigas a effectué une étude sur l’impact environnemental du projet qu’elle avait présenté le 5 juillet lors d’une réunion au siège de la municipalité de Zouk Mikaël.
« Si ce projet voit le jour, Liquigas occupera 38.164 mètres carrés supplémentaires de biens-fonds maritimes. La société va devoir remblayer une partie de la mer », fustige Maroun Khaoulé, coordinateur de l’Alliance libanaise pour la bonne gouvernance dans les industries extractives, lors d’une conférence de presse tenue mercredi devant l’église Notre-Dame des secours, à Zouk Mikaël.
« Le décret autorise la société à élargir sa plateforme, à condition d’effectuer des études sur l’impact environnemental du projet », lance un militant ayant requis l’anonymat. Selon lui, ce projet aura de fortes répercussions sur le plan environnemental, parce que l’élargissement de la plateforme « implique l’amarrage d’un plus grand nombre de bateaux qui viendront décharger leurs marchandises, un éventuel raffinage de produits pétroliers et le stockage d’un plus grand volume de mazout et de gaz ». Ce qui représente un danger, « puisque des fuites de pétrole pourraient avoir lieu, polluant ainsi cette partie du littoral connue pour ses centres balnéaires ». Une pollution qui « vient s’ajouter à la celle provoquée par la centrale électrique de Zouk Mikaël, qui se situe à quelques mètres de Liquigas ». De plus, selon ce militant, la centrale de Zouk abrite « l’un des plus grands réservoirs d’hydrogène, qui est une matière inflammable, ainsi que des matières chimiques qui n’ont toujours pas été enlevées ». « Nous ne voulons pas d’un autre 4 août 2020 », lance-t-il.
À cela s’ajoute, selon le militant, un va-et-vient incessant de camions-citernes qui sont ravitaillés dans cette plateforme. « En l’agrandissant, ce seront des centaines de camions-citernes qui viendront. Cela créera un embouteillage qui ne pourra pas être géré vu l’infrastructure routière de cette zone », déplore-t-il.
De son côté, Liquigas a affirmé dans un communiqué que « le projet ne prévoit pas un remblayage de la mer, ni le stockage de réservoirs supplémentaires de carburants, encore moins le raffinage de pétrole ou l’agrandissement de la plateforme pour l’accueil d’un plus grand nombre de navires ». Affirmant qu’elle est soucieuse de « la santé et de la sécurité des habitants de la région », Liquigas a effectué une étude sur l’impact environnemental du projet qu’elle avait présenté le 5 juillet lors d’une réunion au siège de la municipalité de Zouk Mikaël.
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