Membre du bloc parlementaire du PSP, le député Raji el Saad, a condamné l’interpellation lundi à Naqoura de l’archevêque maronite de Haïfa et Jérusalem (Terre Sainte), Moussa el-Hage, et prôné l'abolition des juridictions d'exception, notamment le tribunal militaire, responsable des exactions contre le prélat.
«J’exige que toutes les affaires qui lui ont été confisquées lui soient rendues, qu’elles lui appartiennent ou qu’elles consistent en des aides matérielles destinées à être remises aux familles libanaises à qui elles sont destinées», a-t-il affirmé dans un communiqué. M. Saad a également appelé les responsables libanais «à présenter publiquement des excuses officielles à l’archevêque Moussa el-Hage, à l’Église maronite représentée par le patriarche Béchara Raï et au Conseil des évêques maronites». Le député a, dans le même ordre d’idées, appelé les autorités compétentes à «déférer (le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire) le juge Fadi Akiki devant l’Inspection judiciaire pour qu'il comparaisse ensuite devant le Conseil de discipline». Il a en outre réclamé sa destitution, l'accusant d' «exploiter son poste pour mettre en œuvre des agendas politiques douteux, pouvant conduire à des conflits au niveau national». Et de marteler: «l'ère des occupations au Liban est révolue, et toute tentative visant à porter atteinte aux composantes de l'Église maronite est rejetée et condamnée». M. Saad a souligné que «l'auteur de tels actes doit en être tenu pour responsable, quel que soit son rang» et a menacé de «poursuivre l’affaire au point de remettre en question le rôle joué par le tribunal militaire». «Je veillerai à l’adoption d’une loi abolissant les juridictions d’exception et limitant les pouvoirs du tribunal militaire à des dossiers relatifs uniquement aux affaires militaires et sécuritaires», a-t-il insisté.
«J’exige que toutes les affaires qui lui ont été confisquées lui soient rendues, qu’elles lui appartiennent ou qu’elles consistent en des aides matérielles destinées à être remises aux familles libanaises à qui elles sont destinées», a-t-il affirmé dans un communiqué. M. Saad a également appelé les responsables libanais «à présenter publiquement des excuses officielles à l’archevêque Moussa el-Hage, à l’Église maronite représentée par le patriarche Béchara Raï et au Conseil des évêques maronites». Le député a, dans le même ordre d’idées, appelé les autorités compétentes à «déférer (le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire) le juge Fadi Akiki devant l’Inspection judiciaire pour qu'il comparaisse ensuite devant le Conseil de discipline». Il a en outre réclamé sa destitution, l'accusant d' «exploiter son poste pour mettre en œuvre des agendas politiques douteux, pouvant conduire à des conflits au niveau national». Et de marteler: «l'ère des occupations au Liban est révolue, et toute tentative visant à porter atteinte aux composantes de l'Église maronite est rejetée et condamnée». M. Saad a souligné que «l'auteur de tels actes doit en être tenu pour responsable, quel que soit son rang» et a menacé de «poursuivre l’affaire au point de remettre en question le rôle joué par le tribunal militaire». «Je veillerai à l’adoption d’une loi abolissant les juridictions d’exception et limitant les pouvoirs du tribunal militaire à des dossiers relatifs uniquement aux affaires militaires et sécuritaires», a-t-il insisté.
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