Maillot vert et équipier de luxe du maillot jaune, Wout van Aert a encore étalé toute sa classe jeudi dans le Tour de France à Hautacam en emmenant Jonas Vingegaard dans un fauteuil vers la victoire.
L'homme fort de Jumbo a fait un tel festival qu'il va inévitablement relancer le débat en Belgique sur son potentiel de jouer la gagne au général et tenter de devenir le premier Belge à s'imposer sur la Grande Boucle depuis Lucien van Impe en 1976.
Pour cela, le Flamand de 27 ans, taillé d'abord pour les classiques, devra peut-être un jour changer de priorités voire d'équipe. En attendant, il a une nouvelle fois prouvé sur tout ce Tour de France qu'il était le coureur le plus complet de la planète, excellant sur tous les terrains.
Actif tous les jours, caracolant en tête du classement par points, destiné aux sprinteurs, qu'il est assuré de ramener à Paris, il a aussi passé quatre jours en jaune, gagné deux étapes, fini deuxième du prologue et est désormais aussi cinquième au classement du maillot à pois des meilleurs grimpeurs!
Hormis l'immense Eddy Merckx qui avait tout raflé en 1969, trois ans avant la création du maillot à pois, personne n'a dominé les classements aux points et de la montagne la même année sur le Tour.
Jour de fête nationale
"On peut le saluer car il rend le cyclisme plus beau", commentait le Français Romain Bardet après la sixième étape à Longwy où Van Aert s'est livré à un énorme numéro, maillot jaune sur le dos.
"WVA", par ailleurs triple champion du monde de cyclocross, avait déjà montré l'année dernière sur le Tour qu'il savait tout faire en s'imposant après avoir survolé le mont Ventoux et en remportant un chrono avant de gagner l'étape des Champs-Elysées au sprint.
Il a encore fait feu de tout bois jeudi, jour de fête nationale en Belgique, tentant de se faire la belle dès le kilomètre zéro, ouvrant la route dans l'Aubisque, passant l'inédit col de Spandelles en tête avant de démarrer l’ascension de la montée finale vers Hautacam en compagnie de Daniel Martinez et Thibaut Pinot qu'il a fini par décrocher.
Mais on n'avait encore rien vu. Lorsque Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar sont revenus sur lui, il a pris la tête du trio, au relais de son équipier Sepp Kuss. Et a relancé une énième fois la machine pour lâcher le double tenant du titre slovène, trop seul, permettant à Vingegaard de s'envoler vers la victoire, au bout d’une formidable course d'équipe de la Jumbo-Visma.
Coupant son effort, un peu, van Aert a pu savourer le dernier kilomètre de la montée avant de franchir la ligne en troisième position dans un hurlement de joie, poing serré, en équipier modèle.
"Journée de fou"
"Notre plan était de vraiment chercher l'étape avec Jonas. J'ai dit à l'équipe avant le départ: c'est possible de faire quelque chose tous ensemble car nous sommes six gars très forts", a-t-il commenté, lui qui est le vrai capitaine de route des Jumbo.
Quant à sa propre performance, il a vécu une "journée de fou", ajoutant: "je sais que je peux être très fort en montagne quand je me concentre vraiment sur ça."
Son leader était évidemment reconnaissant. "Wout a été incroyable, incroyable", a insisté le Danois.
"Je ne pense pas qu'il a des ambitions pour le classement général du Tour de France mais si c'est le cas, on partagera le leadership comme je l'ai fait avec Primoz (Roglic), c'est mieux d'avoir deux leaders dans une équipe", a-il ajouté.
La concurrence, elle, est aussi sous le charme. "Quand je l'ai vu faire le train dans l'avant-dernier col, j'ai compris qu'il était dans une très, très, très grande journée", a rapporté Thibaut Pinot, aux premières loges pour observer le phénomène.
L'homme fort de Jumbo a fait un tel festival qu'il va inévitablement relancer le débat en Belgique sur son potentiel de jouer la gagne au général et tenter de devenir le premier Belge à s'imposer sur la Grande Boucle depuis Lucien van Impe en 1976.
Pour cela, le Flamand de 27 ans, taillé d'abord pour les classiques, devra peut-être un jour changer de priorités voire d'équipe. En attendant, il a une nouvelle fois prouvé sur tout ce Tour de France qu'il était le coureur le plus complet de la planète, excellant sur tous les terrains.
Actif tous les jours, caracolant en tête du classement par points, destiné aux sprinteurs, qu'il est assuré de ramener à Paris, il a aussi passé quatre jours en jaune, gagné deux étapes, fini deuxième du prologue et est désormais aussi cinquième au classement du maillot à pois des meilleurs grimpeurs!
Hormis l'immense Eddy Merckx qui avait tout raflé en 1969, trois ans avant la création du maillot à pois, personne n'a dominé les classements aux points et de la montagne la même année sur le Tour.
Jour de fête nationale
"On peut le saluer car il rend le cyclisme plus beau", commentait le Français Romain Bardet après la sixième étape à Longwy où Van Aert s'est livré à un énorme numéro, maillot jaune sur le dos.
"WVA", par ailleurs triple champion du monde de cyclocross, avait déjà montré l'année dernière sur le Tour qu'il savait tout faire en s'imposant après avoir survolé le mont Ventoux et en remportant un chrono avant de gagner l'étape des Champs-Elysées au sprint.
Il a encore fait feu de tout bois jeudi, jour de fête nationale en Belgique, tentant de se faire la belle dès le kilomètre zéro, ouvrant la route dans l'Aubisque, passant l'inédit col de Spandelles en tête avant de démarrer l’ascension de la montée finale vers Hautacam en compagnie de Daniel Martinez et Thibaut Pinot qu'il a fini par décrocher.
Mais on n'avait encore rien vu. Lorsque Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar sont revenus sur lui, il a pris la tête du trio, au relais de son équipier Sepp Kuss. Et a relancé une énième fois la machine pour lâcher le double tenant du titre slovène, trop seul, permettant à Vingegaard de s'envoler vers la victoire, au bout d’une formidable course d'équipe de la Jumbo-Visma.
Coupant son effort, un peu, van Aert a pu savourer le dernier kilomètre de la montée avant de franchir la ligne en troisième position dans un hurlement de joie, poing serré, en équipier modèle.
"Journée de fou"
"Notre plan était de vraiment chercher l'étape avec Jonas. J'ai dit à l'équipe avant le départ: c'est possible de faire quelque chose tous ensemble car nous sommes six gars très forts", a-t-il commenté, lui qui est le vrai capitaine de route des Jumbo.
Quant à sa propre performance, il a vécu une "journée de fou", ajoutant: "je sais que je peux être très fort en montagne quand je me concentre vraiment sur ça."
Son leader était évidemment reconnaissant. "Wout a été incroyable, incroyable", a insisté le Danois.
"Je ne pense pas qu'il a des ambitions pour le classement général du Tour de France mais si c'est le cas, on partagera le leadership comme je l'ai fait avec Primoz (Roglic), c'est mieux d'avoir deux leaders dans une équipe", a-il ajouté.
La concurrence, elle, est aussi sous le charme. "Quand je l'ai vu faire le train dans l'avant-dernier col, j'ai compris qu'il était dans une très, très, très grande journée", a rapporté Thibaut Pinot, aux premières loges pour observer le phénomène.
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