Le Liban a perdu dimanche la finale de la coupe d’Asie à Djakarta face à l’Australie 75 à 73. La mauvaise entame des Libanais leur a finalement coûté la victoire. Cette défaite n’enlève rien au mérite de cette génération dorée, qui aura désormais pour principal objectif d’assurer sa qualification pour le mondial 2023.
Les Libanais sont passés très près de renverser l’Australie dimanche à Djakarta, dans le cadre de la finale de la coupe d’Asie de basket, mais se sont finalement inclinés 75 à 73. Malgré cette défaite, le parcours des joueurs entraînés par Jad el-Hajj a redonné un peu de joie aux Libanais, qui subissent les conséquences d’une crise économique sans précédent dans l’histoire de leur pays.
Les Libanais, posant avec leurs médailles d’argent autour du cou
Le film du match
C’est devenu une mauvaise habitude: le Liban a une fois de plus perdu le premier quart-temps du match, par cette fois 12 points d’écart. Il va traîner ce handicap initial tout le long du match, sans jamais pouvoir recoller au score. A noter qu’au cours de ce premier quart-temps le pays du Cèdre n’a réussi aucune de ses tentatives sur des tirs à trois points, tandis que les Australiens transformaient 50% de leurs shoots sur cette distance.
Les seconds et troisièmes quart-temps ont été plus équilibrés, grâce notamment à Waël Arakji et Ali Haïdar, qui ont progressivement hissé leurs performances à un niveau digne de l’importance de l’événement.
Mais c’est seulement dans le dernier quart-temps que le Liban a proposé son meilleur basket, grâce notamment à des paniers successifs à trois points de Waël Arakji, Élie Chamoun et Sergio Darwiche. Mais la réaction d’orgueil a été trop tardive et l'équipe nationale termine deuxième de la coupe d’Asie pour la quatrième fois de son histoire, après 2001, 2005 et 2007.
Le rôle de la fédération
La fédération libanaise de basket-ball actuelle a certainement joué un rôle important dans la réussite de l’équipe nationale. Deux choix sportifs forts ont en effet été payants. D’abord la nomination d’un jeune entraîneur, Jad el-Hajj, qui a prouvé depuis sa prise de fonctions qu’il avait le niveau international. Ensuite, la naturalisation récente du joueur Jonathan Arledge, dont les statistiques des dernières saisons en club n’incitaient pas à l’optimisme. Mais Arledge s’est parfaitement intégré à l’équipe, et sa plus-value a été évidente, aussi bien sur le plan défensif qu’offensif. Son «blockshot» face à la Chine dans les derniers instants du match aura été un des moments forts de la compétition. Ce geste a en effet scellé la qualification du Liban pour les demi-finales.
Wael Arakji a été désigné MVP de la coupe d’Asie de basket
Une génération hors-norme
Mais ce succès est avant tout à mettre au crédit d’une génération de joueurs au talent hors-norme. La génération actuelle du basket libanais est en effet probablement la meilleure de l’histoire. Encore meilleure que celle qui avait lancé le développement de ce sport au Liban à la fin des années 90, représentée par Élie Mechantaf, Fadi el-Khatib et Walid Doumiaty, entre autres.
D’ailleurs, en 2021 et avant ce brillant parcours en coupe d’Asie, les coéquipiers de Waël Arakji s’étaient déjà illustrés en remportant la Coupe arabe des nations aux Émirats arabes unis. Un exploit que toutes les générations précédentes avaient échoué à réaliser. Les crus de joueurs précédents avaient en effet permis à La Sagesse et Riyadi de remporter plusieurs titres régionaux et continentaux dans les compétitions de clubs, mais n’avaient pas pu concrétiser leurs talents par un titre majeur en équipe nationale.
Cette équipe semble avoir un atout primordial, indispensable pour toute réussite collective: la cohésion. En effet des joueurs de banc comme Karim Zeinoun et Ali Mansour, ont constamment encouragé et harangué leurs coéquipiers sur le terrain et ont mis leur ego de côté pour que les joueurs titulaires puissent évoluer dans les meilleures conditions.
Les prochaines étapes
La coupe d’Asie bénéficie d'une valeur très importante. Toutefois, celle-ci s'était retrouvée diluée au cours de cette édition, en raison du fait qu’elle ne se qualifiait pas pour la Coupe du monde, comme c’était le cas lors de ses éditions précédentes.
Les prochaines rencontres du Liban seront au cours de la quatrième «fenêtre» des éliminatoires de la Coupe du monde 2023. La campagne qualificative des Libanais pour le mondial 2023 est bien engagée. A six journées de la fin, ces derniers n’ont besoin que de deux victoires en 6 matches, au cours de leurs doubles confrontations face à l’Inde, la Nouvelle-Zélande et les Philippines. L’optimisme est donc justifié, d’autant plus que le Liban a battu ces trois adversaires au cours du premier tour de la coupe d’Asie. De belles aventures sont donc encore au programme des nationaux et de leur public!
Les Libanais sont passés très près de renverser l’Australie dimanche à Djakarta, dans le cadre de la finale de la coupe d’Asie de basket, mais se sont finalement inclinés 75 à 73. Malgré cette défaite, le parcours des joueurs entraînés par Jad el-Hajj a redonné un peu de joie aux Libanais, qui subissent les conséquences d’une crise économique sans précédent dans l’histoire de leur pays.
Les Libanais, posant avec leurs médailles d’argent autour du cou
Le film du match
C’est devenu une mauvaise habitude: le Liban a une fois de plus perdu le premier quart-temps du match, par cette fois 12 points d’écart. Il va traîner ce handicap initial tout le long du match, sans jamais pouvoir recoller au score. A noter qu’au cours de ce premier quart-temps le pays du Cèdre n’a réussi aucune de ses tentatives sur des tirs à trois points, tandis que les Australiens transformaient 50% de leurs shoots sur cette distance.
Les seconds et troisièmes quart-temps ont été plus équilibrés, grâce notamment à Waël Arakji et Ali Haïdar, qui ont progressivement hissé leurs performances à un niveau digne de l’importance de l’événement.
Mais c’est seulement dans le dernier quart-temps que le Liban a proposé son meilleur basket, grâce notamment à des paniers successifs à trois points de Waël Arakji, Élie Chamoun et Sergio Darwiche. Mais la réaction d’orgueil a été trop tardive et l'équipe nationale termine deuxième de la coupe d’Asie pour la quatrième fois de son histoire, après 2001, 2005 et 2007.
Le rôle de la fédération
La fédération libanaise de basket-ball actuelle a certainement joué un rôle important dans la réussite de l’équipe nationale. Deux choix sportifs forts ont en effet été payants. D’abord la nomination d’un jeune entraîneur, Jad el-Hajj, qui a prouvé depuis sa prise de fonctions qu’il avait le niveau international. Ensuite, la naturalisation récente du joueur Jonathan Arledge, dont les statistiques des dernières saisons en club n’incitaient pas à l’optimisme. Mais Arledge s’est parfaitement intégré à l’équipe, et sa plus-value a été évidente, aussi bien sur le plan défensif qu’offensif. Son «blockshot» face à la Chine dans les derniers instants du match aura été un des moments forts de la compétition. Ce geste a en effet scellé la qualification du Liban pour les demi-finales.
Wael Arakji a été désigné MVP de la coupe d’Asie de basket
Une génération hors-norme
Mais ce succès est avant tout à mettre au crédit d’une génération de joueurs au talent hors-norme. La génération actuelle du basket libanais est en effet probablement la meilleure de l’histoire. Encore meilleure que celle qui avait lancé le développement de ce sport au Liban à la fin des années 90, représentée par Élie Mechantaf, Fadi el-Khatib et Walid Doumiaty, entre autres.
D’ailleurs, en 2021 et avant ce brillant parcours en coupe d’Asie, les coéquipiers de Waël Arakji s’étaient déjà illustrés en remportant la Coupe arabe des nations aux Émirats arabes unis. Un exploit que toutes les générations précédentes avaient échoué à réaliser. Les crus de joueurs précédents avaient en effet permis à La Sagesse et Riyadi de remporter plusieurs titres régionaux et continentaux dans les compétitions de clubs, mais n’avaient pas pu concrétiser leurs talents par un titre majeur en équipe nationale.
Cette équipe semble avoir un atout primordial, indispensable pour toute réussite collective: la cohésion. En effet des joueurs de banc comme Karim Zeinoun et Ali Mansour, ont constamment encouragé et harangué leurs coéquipiers sur le terrain et ont mis leur ego de côté pour que les joueurs titulaires puissent évoluer dans les meilleures conditions.
Les prochaines étapes
La coupe d’Asie bénéficie d'une valeur très importante. Toutefois, celle-ci s'était retrouvée diluée au cours de cette édition, en raison du fait qu’elle ne se qualifiait pas pour la Coupe du monde, comme c’était le cas lors de ses éditions précédentes.
Les prochaines rencontres du Liban seront au cours de la quatrième «fenêtre» des éliminatoires de la Coupe du monde 2023. La campagne qualificative des Libanais pour le mondial 2023 est bien engagée. A six journées de la fin, ces derniers n’ont besoin que de deux victoires en 6 matches, au cours de leurs doubles confrontations face à l’Inde, la Nouvelle-Zélande et les Philippines. L’optimisme est donc justifié, d’autant plus que le Liban a battu ces trois adversaires au cours du premier tour de la coupe d’Asie. De belles aventures sont donc encore au programme des nationaux et de leur public!
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