Selon des informations croisées, le médiateur américain Amos Hochstein serait de retour au Liban à la fin de ce mois pour poursuivre les discussions avec les responsables libanais au sujet de la démarcation des frontières maritimes avec Israël.
M. Hochstein doit notamment communiquer aux dirigeants libanais les résultats de ses pourparlers sur le sujet avec les responsables israéliens, alors qu'aucun détail n’a filtré à cet égard jusqu’à présent. Depuis qu’il a accompagné le président américain, Joe Biden, dans sa visite en Israël, du 13 au 15 juillet, et même au terme de cette visite, le médiateur américain s’est montré peu loquace et s’est contenté de déclarer que les résultats de cette visite étaient bons et que des progrès ont été réalisés. Il a en outre chargé l'ambassadrice américaine au Liban, Dorothy Shea, de transmettre aux responsables libanais le message suivant: «Nous avons progressé et les résultats seront perceptibles bientôt», sans évoquer la nature de la progression en question.
D’aucuns savent que le Liban revendique le champ de Cana dans sa totalité, dont une grande partie se situe dans le bloc 9. Cependant, la réponse israélienne à cette demande se fait toujours attendre, alors que tant Beyrouth que Tel Aviv considèrent que le temps presse et que le dossier de la frontière doit être réglé incessamment, d'autant plus qu'Israël a fixé au mois de septembre le délai pour commencer d'extraire le gaz du champ de Karish, situé au sud d’une zone contestée en Méditerranée, et le vendre aux Européens. La question reste de savoir si les Israéliens sont prêts à faire des concessions au Liban, comme ils le prétendent, sans contrepartie. À son tour, le Liban sera-t-il disposé à accepter n'importe quelle proposition afin d’obtenir le champ de Cana?
En attendant d’y voir plus clair, le Hezbollah continue sa surenchère militaire dans ce dossier. Son but principal reste d’attribuer à ses propres efforts, dont ses menaces de guerre contre Israël, et non à la médiation américaine, tout accord susceptible d'être conclu dans cette affaire. Partant, des sources diplomatiques craignent que le parti ne mène une action militaire ponctuelle – sans pour autant déclencher une guerre – avant l'arrivée de Hochstein, surtout que le Hezbollah estime, toujours selon les mêmes sources, que sa visite ne devrait rien apporter de nouveau. La formation pro-iranienne considère que le médiateur américain est partial, ce qui le pousse à appliquer son propre agenda et à fouler aux pieds tout ce que l’État libanais entreprend au niveau de ce dossier, relève-t-on de mêmes sources. Pour ces diplomates, la question de la démarcation de la frontière maritime est désormais une carte entre les mains de la République islamique d'Iran, qu’elle utilise dans le cadre de son conflit avec les États-Unis et Israël.
Du côté libanais, en revanche, on se tient prêt à accueillir le médiateur américain. De sources proches des autorités libanaises, on indique que celles-ci sont préparées pour faire face à toute proposition qu'il pourrait avancer, à commencer par le retour aux négociations indirectes de Naqoura, en passant par l’absence de réponse israélienne aux demandes libanaises, jusqu'à la prise de dispositions qui préservent les droits du Liban. Parmi celles-ci, la modification des frontières de la Zone économique exclusive et l’amendement du décret 6433 qui confirmera l’adoption de la Ligne 29 revendiquée par le Liban pour délimiter la frontière maritime avec Israël.
Certains responsables libanais iraient même jusqu’à mettre le médiateur américain devant deux choix: soit parvenir à une solution qui satisfasse le Liban, soit faire face à une escalade militaire du Hezbollah, dont personne ne peut présager l’issue. Ces sources ont souligné que la visite de Hochstein devrait cette fois être décisive et que tout atermoiement ne serait qu’une perte de temps délibérée.
M. Hochstein doit notamment communiquer aux dirigeants libanais les résultats de ses pourparlers sur le sujet avec les responsables israéliens, alors qu'aucun détail n’a filtré à cet égard jusqu’à présent. Depuis qu’il a accompagné le président américain, Joe Biden, dans sa visite en Israël, du 13 au 15 juillet, et même au terme de cette visite, le médiateur américain s’est montré peu loquace et s’est contenté de déclarer que les résultats de cette visite étaient bons et que des progrès ont été réalisés. Il a en outre chargé l'ambassadrice américaine au Liban, Dorothy Shea, de transmettre aux responsables libanais le message suivant: «Nous avons progressé et les résultats seront perceptibles bientôt», sans évoquer la nature de la progression en question.
D’aucuns savent que le Liban revendique le champ de Cana dans sa totalité, dont une grande partie se situe dans le bloc 9. Cependant, la réponse israélienne à cette demande se fait toujours attendre, alors que tant Beyrouth que Tel Aviv considèrent que le temps presse et que le dossier de la frontière doit être réglé incessamment, d'autant plus qu'Israël a fixé au mois de septembre le délai pour commencer d'extraire le gaz du champ de Karish, situé au sud d’une zone contestée en Méditerranée, et le vendre aux Européens. La question reste de savoir si les Israéliens sont prêts à faire des concessions au Liban, comme ils le prétendent, sans contrepartie. À son tour, le Liban sera-t-il disposé à accepter n'importe quelle proposition afin d’obtenir le champ de Cana?
En attendant d’y voir plus clair, le Hezbollah continue sa surenchère militaire dans ce dossier. Son but principal reste d’attribuer à ses propres efforts, dont ses menaces de guerre contre Israël, et non à la médiation américaine, tout accord susceptible d'être conclu dans cette affaire. Partant, des sources diplomatiques craignent que le parti ne mène une action militaire ponctuelle – sans pour autant déclencher une guerre – avant l'arrivée de Hochstein, surtout que le Hezbollah estime, toujours selon les mêmes sources, que sa visite ne devrait rien apporter de nouveau. La formation pro-iranienne considère que le médiateur américain est partial, ce qui le pousse à appliquer son propre agenda et à fouler aux pieds tout ce que l’État libanais entreprend au niveau de ce dossier, relève-t-on de mêmes sources. Pour ces diplomates, la question de la démarcation de la frontière maritime est désormais une carte entre les mains de la République islamique d'Iran, qu’elle utilise dans le cadre de son conflit avec les États-Unis et Israël.
Du côté libanais, en revanche, on se tient prêt à accueillir le médiateur américain. De sources proches des autorités libanaises, on indique que celles-ci sont préparées pour faire face à toute proposition qu'il pourrait avancer, à commencer par le retour aux négociations indirectes de Naqoura, en passant par l’absence de réponse israélienne aux demandes libanaises, jusqu'à la prise de dispositions qui préservent les droits du Liban. Parmi celles-ci, la modification des frontières de la Zone économique exclusive et l’amendement du décret 6433 qui confirmera l’adoption de la Ligne 29 revendiquée par le Liban pour délimiter la frontière maritime avec Israël.
Certains responsables libanais iraient même jusqu’à mettre le médiateur américain devant deux choix: soit parvenir à une solution qui satisfasse le Liban, soit faire face à une escalade militaire du Hezbollah, dont personne ne peut présager l’issue. Ces sources ont souligné que la visite de Hochstein devrait cette fois être décisive et que tout atermoiement ne serait qu’une perte de temps délibérée.
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