Le narcissisme des petites différences est un concept utilisé par Sigmund Freud pour expliquer les oppositions qui surgissent entre des individus ou des groupes que les tiers considèrent comme identiques ou similaires.
Comment faire compliqué lorsqu’on peut faire très simple? Il est malheureusement courant de voir des groupes de personnes censées œuvrer, main dans la main, pour atteindre un même but, fomenter des petits meurtres entre amis, histoire de se faire valoir en assoyant leur autorité. Pis encore, lesdites personnes éprouvent le besoin malsain de descendre les autres uniquement pour flatter leur propre ego. Or, c’est en élevant les autres que nous nous élevons. Dit en anglais, c’est encore plus imagé et plus noble: We rise by lifting others.
Personne n’est parfait, ça c’est une certitude. Mais pourquoi chercher constamment à comparer, à vouloir à tout prix se montrer plus savant, plus important, plus capable, plus méritant, plus sachant? Le savoir est dispensé à tous, à chacun d’absorber ce qu’il peut ou veut, mais quoiqu’on fasse, on ne sait jamais assez, la vie est un long apprentissage qui ne connaît pas de finitude. La modestie consiste à se remettre constamment en question, parce que ce n’est que par ce biais que l’on continue d’apprendre et d’assimiler. Le savoir n’est pas statique. On apprend, on tâtonne, on peut se tromper parfois, voire souvent, mais le reconnaître et changer de cap démontre que la leçon (de vie) a été acquise. On ne peut absolument pas grandir en méprisant les autres. Une vie en communauté n’est possible que lorsqu’il y a une acceptation réelle (et non hypocrite) de l’autre différent de soi, de l’autre plus savant que soi, qui au lieu de nous diminuer nous augmente, nous enrichit de son savoir.
Notre richesse ne provient que d’une diversité teintée de bienveillance…
La bienveillance, parlons-en justement, elle qui fait cruellement défaut à nos mondes microcosmiques où les messes basses sont officiées en mode chronique, les gens y sont «cornerisés» et l’esprit clanique divise pour mieux régner. Une bulle, un système, un corps professionnel, une bande amicale ont tous besoin d’un liant solide que les vicissitudes du quotidien ne pourraient altérer. Pour ne pas s’enliser dans les sables mouvants, les fondations doivent être construites solidement. On ne peut pas se permettre d’avancer dans un milieu censé nous être familier en portant des masques à gaz pour éviter d’être intoxiqué par ce qui s’en dégage. Toute communauté atteinte par le poison de l’envie, de la jalousie ou pis encore par le syndrome d’un estime d’un soi défaillant, est vouée à s’annihiler. Pour qu’un véritable esprit de famille règne, il faut que la confiance soit totale et absolue. Il faut surtout que les membres d’une même «fratrie» soient portés par les mêmes valeurs, les mêmes ambitions, le même dévouement et surtout le même engagement. Déroger à cela est une sentence de solitude assurée…
Pour finir, les âmes nobles sont inatteignables, toute pique dirigée à leur encontre sera retournée au piqueur, par effet boomerang. Seule l’image du calomniateur finira par être entachée, parce que le karma, lui, ne perd jamais une adresse… surtout lorsque l’envoi est libellé «poste restante».
Comment faire compliqué lorsqu’on peut faire très simple? Il est malheureusement courant de voir des groupes de personnes censées œuvrer, main dans la main, pour atteindre un même but, fomenter des petits meurtres entre amis, histoire de se faire valoir en assoyant leur autorité. Pis encore, lesdites personnes éprouvent le besoin malsain de descendre les autres uniquement pour flatter leur propre ego. Or, c’est en élevant les autres que nous nous élevons. Dit en anglais, c’est encore plus imagé et plus noble: We rise by lifting others.
Personne n’est parfait, ça c’est une certitude. Mais pourquoi chercher constamment à comparer, à vouloir à tout prix se montrer plus savant, plus important, plus capable, plus méritant, plus sachant? Le savoir est dispensé à tous, à chacun d’absorber ce qu’il peut ou veut, mais quoiqu’on fasse, on ne sait jamais assez, la vie est un long apprentissage qui ne connaît pas de finitude. La modestie consiste à se remettre constamment en question, parce que ce n’est que par ce biais que l’on continue d’apprendre et d’assimiler. Le savoir n’est pas statique. On apprend, on tâtonne, on peut se tromper parfois, voire souvent, mais le reconnaître et changer de cap démontre que la leçon (de vie) a été acquise. On ne peut absolument pas grandir en méprisant les autres. Une vie en communauté n’est possible que lorsqu’il y a une acceptation réelle (et non hypocrite) de l’autre différent de soi, de l’autre plus savant que soi, qui au lieu de nous diminuer nous augmente, nous enrichit de son savoir.
Notre richesse ne provient que d’une diversité teintée de bienveillance…
La bienveillance, parlons-en justement, elle qui fait cruellement défaut à nos mondes microcosmiques où les messes basses sont officiées en mode chronique, les gens y sont «cornerisés» et l’esprit clanique divise pour mieux régner. Une bulle, un système, un corps professionnel, une bande amicale ont tous besoin d’un liant solide que les vicissitudes du quotidien ne pourraient altérer. Pour ne pas s’enliser dans les sables mouvants, les fondations doivent être construites solidement. On ne peut pas se permettre d’avancer dans un milieu censé nous être familier en portant des masques à gaz pour éviter d’être intoxiqué par ce qui s’en dégage. Toute communauté atteinte par le poison de l’envie, de la jalousie ou pis encore par le syndrome d’un estime d’un soi défaillant, est vouée à s’annihiler. Pour qu’un véritable esprit de famille règne, il faut que la confiance soit totale et absolue. Il faut surtout que les membres d’une même «fratrie» soient portés par les mêmes valeurs, les mêmes ambitions, le même dévouement et surtout le même engagement. Déroger à cela est une sentence de solitude assurée…
Pour finir, les âmes nobles sont inatteignables, toute pique dirigée à leur encontre sera retournée au piqueur, par effet boomerang. Seule l’image du calomniateur finira par être entachée, parce que le karma, lui, ne perd jamais une adresse… surtout lorsque l’envoi est libellé «poste restante».
Lire aussi
Commentaires