Face à l'invasion russe de l'Ukraine, l'Union européenne a imposé de lourdes sanctions à Moscou, dont un embargo sur les hydrocarbures. L'UE cherchait ainsi à tarir le financement de la guerre russe, mais, en contrepartie, l'Europe se prive de sa première source en gaz naturel. Afin de se prémunir contre ce choc énergétique, Bruxelles s'est mis à chercher tous azimuts des sources alternatives. Des contacts ont eu lieu et des accords ont été signés avec l'Algérie, l'Azerbaïdjan ou le Qatar pour, ou bien, augmenter l'approvisionnement de ces partenaires énergétiques, ou établir de nouveaux contrats d'achat gazier. Mais ces alternatives tarderont, pour des raisons techniques, à se concrétiser.


Et donc l'UE est appelée à faire face à un hiver bien rigoureux. La Commission européenne a donc décidé d'agir sur la demande, en appelant les 27 à réduire de 15% leur consommation en énergie. Décision impopulaire pour le consommateur européen qui, de plus, doit composer avec une inflation galopante provoquée par la pénurie d'énergie. Une décision politique qui aura certainement des répercussions politiques majeures sur le continent.
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