Pour la seconde commémoration de l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, les membres du Groupe international de soutien au Liban (GIS) se sont dits préoccupés par le blocage continu de l’enquête et appelé les autorités libanaises à aplanir tout obstacle devant la poursuite des investigations
« Les membres du GIS constatent avec préoccupation l’absence de tout progrès jusqu’aujourd'hui au niveau de la procédure judiciaire engagée (par le juge d’instruction Tarek Bitar), indique le GIS dans un communiqué. Ils appellent les autorités libanaises à n’épargner aucun effort pour aplanir tout obstacle qui empêche qu’une enquête impartiale, approfondie et transparente sur les causes de l’explosion, débouche. Les familles des victimes et le peuple libanais méritent que la vérité soit connue et que justice soit faite, sans plus de délais. »
Le groupe juge que « la poursuite du processus judiciaire constitue un facteur déterminant pour un rétablissement de la crédibilité des institutions libanaises, du règne de la loi et de la reddition de comptes et pour que cesse l’impunité ». « Les membres du GIS attendent du Parlement libanais qu’il adopte à cet effet la législation nécessaire, conforme aux normes internationales, dans le but de consolider l’indépendance de la justice », souligne le texte qui réaffirme ensuite la solidarité du GIS « avec le Liban et son peuple, en particulier avec les familles des victimes et tous ceux dont la vie a été touchée par cet événement qui a secoué le Liban et le monde ». « Nous nous souvenons des plus de 200 morts et des milliers de personnes qui ont été blessées, qui ont perdu leur maison ou leur emploi et qui ont subi des traumatismes », soutiennent les pays membres du groupe.
Ils ont ensuite évoqué la crise socio-économique qui ne fait que s’aggraver, faisant part de leur inquiétude quant à ses « graves répercussions sur toutes les couches de la société libanaise », avant d’appeler les autorités libanaises à former sans tarder un gouvernement capable de mettre en œuvre des réformes structurelles, de finaliser un accord avec le FMI et de promulguer les lois correspondantes.
Les membres du GIS ont conclu leur communiqué par un appel à l’organisation de la présidentielle dans les délais constitutionnels.
Le Groupe international de soutien au Liban est composé des Nations unies, de la France, des États-Unis, de l’Allemagne, de la Chine, de la Fédération de Russie, de l’Italie et du Royaume-Uni, ainsi que de l’Union européenne et de la Ligue arabe. Il avait été lancé en 2013 pour aider à mobiliser le soutien et l’assistance en faveur de la consolidation de la stabilité, de la souveraineté et des institutions étatiques du Liban.
« Les membres du GIS constatent avec préoccupation l’absence de tout progrès jusqu’aujourd'hui au niveau de la procédure judiciaire engagée (par le juge d’instruction Tarek Bitar), indique le GIS dans un communiqué. Ils appellent les autorités libanaises à n’épargner aucun effort pour aplanir tout obstacle qui empêche qu’une enquête impartiale, approfondie et transparente sur les causes de l’explosion, débouche. Les familles des victimes et le peuple libanais méritent que la vérité soit connue et que justice soit faite, sans plus de délais. »
Le groupe juge que « la poursuite du processus judiciaire constitue un facteur déterminant pour un rétablissement de la crédibilité des institutions libanaises, du règne de la loi et de la reddition de comptes et pour que cesse l’impunité ». « Les membres du GIS attendent du Parlement libanais qu’il adopte à cet effet la législation nécessaire, conforme aux normes internationales, dans le but de consolider l’indépendance de la justice », souligne le texte qui réaffirme ensuite la solidarité du GIS « avec le Liban et son peuple, en particulier avec les familles des victimes et tous ceux dont la vie a été touchée par cet événement qui a secoué le Liban et le monde ». « Nous nous souvenons des plus de 200 morts et des milliers de personnes qui ont été blessées, qui ont perdu leur maison ou leur emploi et qui ont subi des traumatismes », soutiennent les pays membres du groupe.
Ils ont ensuite évoqué la crise socio-économique qui ne fait que s’aggraver, faisant part de leur inquiétude quant à ses « graves répercussions sur toutes les couches de la société libanaise », avant d’appeler les autorités libanaises à former sans tarder un gouvernement capable de mettre en œuvre des réformes structurelles, de finaliser un accord avec le FMI et de promulguer les lois correspondantes.
Les membres du GIS ont conclu leur communiqué par un appel à l’organisation de la présidentielle dans les délais constitutionnels.
Le Groupe international de soutien au Liban est composé des Nations unies, de la France, des États-Unis, de l’Allemagne, de la Chine, de la Fédération de Russie, de l’Italie et du Royaume-Uni, ainsi que de l’Union européenne et de la Ligue arabe. Il avait été lancé en 2013 pour aider à mobiliser le soutien et l’assistance en faveur de la consolidation de la stabilité, de la souveraineté et des institutions étatiques du Liban.
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