À chaud ou durant les heures qui suivirent les explosions dans le port de Beyrouth, dirigeants ou hauts responsables de plusieurs pays ont réagi pour exprimer leur solidarité et leur empathie envers le Liban, ainsi que leur assistance financière, médicale ou humanitaire.
Le président français Emmanuel Macron s'est rendu auprès des habitants du quartier, particulièrement détruit, de Mar Mikhaël, situé en face du port.
À commencer par la France, bien sûr, par ses liens privilégiés et historiques avec le pays du Cèdre. Le président français Emmanuel Macron s’est ainsi exprimé sur Twitter : « J’exprime ma solidarité fraternelle avec les Libanais après l’explosion qui a fait tant de victimes et de dégâts ce soir à Beyrouth. La France se tient aux côtés du Liban. Toujours. Des secours et moyens français sont en cours d’acheminement sur place. » La France va envoyer un détachement de la sécurité civile et « plusieurs tonnes de matériel sanitaire ». « Des urgentistes vont également rejoindre Beyrouth au plus vite pour renforcer les hôpitaux », a-t-il ajouté.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a annoncé le 5 août : «Trois avions partent aujourd’hui pour Beyrouth, un de Marseille avec des équipes d’intervenants médicaux immédiatement opérationnels, deux de Roissy avec du matériel, 25 tonnes, des équipes de sécurité du ministère de l’Intérieur, aussi des pompiers de Marseille. »
Le lendemain de la catastrophe, la France envoie un détachement de 55 sapeurs-sauveteurs de la Sécurité civile et 21 tonnes de matériel, dont six de matériel sanitaire.
Le 6 août, Emmanuel Macron se rend à Beyrouth pour apporter « un message de solidarité et de fraternité », organiser les secours et proposer des réformes. Accueilli par une foule nombreuse, le président français annonce l’arrivée d’aide humanitaire et le déploiement du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre. Il tient un discours réclamant des réformes de la part du gouvernement libanais, tout en affirmant ne vouloir réaliser « aucune ingérence ». L’intervention personnelle d’Emmanuel Macron a eu un impact particulier sur les Libanais et continue à susciter des réactions politiques, locales et internationales. Le discours du président français condamne l’incurie de l’État libanais et la responsabilité directe de ses dirigeants accusés de corruption et d’incompétence. Macron appelle la classe politique à former urgemment un gouvernement capable de faire face à la double crise économique et politique.
Le soir même de l’explosion, le président des États-Unis Donald Trump déclare : « Les États-Unis sont prêts à aider le Liban. Nous entretenons de très bonnes relations avec le peuple libanais et nous serons là pour vous aider. Cela ressemble à une terrible attaque. »
Il a également réagi durant sa conférence de presse quotidienne sur le Covid-19, en disant : « J’ai rencontré nos généraux, et il semble que ce n’était pas un accident industriel. Il semble, selon eux, que c’était un attentat, c’était une bombe. »
Un C17 de l’Armée américaine, en provenance du Qatar, a atterri à l’aéroport international de Beyrouth, avec 11 palettes de produits alimentaires et de médicaments. Deux autres avions du même type vont suivre, alors que des sources à Washington annoncent « l’attribution prochaine d’une aide urgente d’au moins de 15 millions de dollars ».
L’Union européenne a envoyé une centaine de pompiers spécialisés à Beyrouth avec la participation des Pays-Bas, de la Grèce, de la République tchèque, de la Pologne et de l’Allemagne.
Le pape François a réagi sur Twitter : « Prions pour les victimes des explosions à Beyrouth et pour leurs proches, et prions pour le Liban, afin qu’avec l’engagement de toutes ses composantes sociales, politiques et religieuses, il puisse affronter ce moment si tragique et douloureux. »
Le Royaume-Uni a proposé son assistance au Liban. Réaction du premier ministre Boris Johnson sur Twitter le 4 août : « Les images et vidéos de Beyrouth ce soir sont choquantes. Toutes mes pensées et mes prières vont à ceux qui sont pris dans ce terrible incident. Le Royaume-Uni est prêt à apporter son soutien de toutes les manières possibles, y compris aux ressortissants britanniques concernés. »
Le Canada a proposé une assistance au Liban en annonçant « jusqu’à 5 millions de dollars en aide humanitaire, dont 1,5 million à destination des partenaires de confiance déjà sur place, dont la Croix-Rouge libanaise, par le biais de la Croix-Rouge canadienne, pour répondre aux besoins urgents des personnes touchées par l’explosion tragique à Beyrouth », a indiqué Karina Gould, la ministre du Développement international.
La chancelière allemande, Angela Merkel, s’est dite « choquée » et a promis d’offrir « un soutien au Liban ». Des membres du personnel de l’ambassade d’Allemagne ont été blessés dans les explosions.
Une cinquantaine de membres de l’Agence allemande de gestion des catastrophes ont quitté Francfort, en compagnie de chiens renifleurs et de 15 tonnes d’équipement destiné à retrouver des personnes coincées sous les décombres des bâtiments effondrés.
La Belgique a envoyé 10.000 kits de survie. Par la suite, des équipements d’accueil seront également envoyés via un avion de B-FAST (un groupe d’intervention humanitaire rapide belge, NDLR). Le ministre belge des Affaires étrangères Philippe Goffin a également demandé l’envoi d’une équipe multidisciplinaire constituée de membres de la Protection civile spécialisés en détection de substances dangereuses, de membres de la composante militaire de la Défense en raison d’une évaluation complémentaire des besoins médicaux ainsi que du Centre des grands brûlés de Neder-over-Heembeek, et quelques experts pour encadrer la mission. Le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, à décider d’allouer un budget d’un million d’euros à la Croix-Rouge afin de faire face à l’urgence médicale locale.
Le président russe Vladimir Poutine a envoyé un télégramme de condoléances au président libanais Michel Aoun, affirmant que « la Russie partage le chagrin du peuple libanais ».
Le ministère russe des Situations d’urgence a annoncé que cinq avions livreraient de l’équipement médical et un hôpital de campagne, et enverraient du personnel médical à Beyrouth.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a exprimé son soutien sur Twitter : « Nos pensées et prières sont avec le grand et résistant peuple du Liban. Comme toujours, l’Iran est tout à fait disponible pour fournir de l’assistance par tous les moyens nécessaires. Liban, reste fort. »
L’Irak a envoyé en urgence un hôpital de campagne, et d’importantes cargaisons de fioul et d’essence afin de venir en aide au Liban. Le gouvernement irakien a envoyé 13.300 tonnes de blé, 3.600 m3 de diesel, ainsi que des médicaments et des équipements médicaux, dix jours après la double explosion qui a ravagé le port.
L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a appelé le président Michel Aoun pour lui présenter ses condoléances, selon l’agence de presse officielle QNA, qui a ajouté que des hôpitaux de campagne seraient envoyés au Liban.
« Nos cœurs sont avec Beyrouth et son peuple », a tweeté de son côté le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Anwar Gargash, postant une photo de Burj Khalifa de Dubaï, illuminée aux couleurs du drapeau libanais.
« Que Dieu […] protège le Liban frère et les Libanais pour réduire leurs souffrances et soigner leurs blessures », a-t-il ajouté.
Le Koweït a annoncé qu’il enverrait de l’aide médicale d’urgence au Liban, selon l’agence officielle Kuna.
De son côté, le ministre jordanien des Affaires étrangères a appelé son homologue, Charbel Wehbé, pour lui faire part de sa solidarité, se disant prêt à offrir toute assistance au Liban.
Le chef de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit a souligné « l’importance de trouver la vérité dans les explosions et ceux qui les ont causées. » « [Elles] vont malheureusement exacerber les difficultés du Liban et augmenter la gravité de la crise […] traversée par le pays. »
La Tunisie a envoyé deux avions militaires de nourriture et d’équipements médicaux et annonce sa disposition à accueillir 100 blessés en Tunisie pour être placés dans des hôpitaux tunisiens.
Par ailleurs, de nombreux pays ont offert leur soutien logistique et médical, parmi lesquels l’Algérie, l’Australie, Chypre, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, le Maroc, la Suisse ou la Turquie.
Le 9 août, les représentants d’une trentaine de pays se réunissent en visioconférence, à l’initiative de l’ONU et de la France, pour convenir de l’aide à apporter. Ils s’engagent à verser 252,7 millions d’euros et insistent à ce que leur assistance soit « fournie directement à la population libanaise, avec le maximum d’efficacité et de transparence ».
Fait inédit, Israël a proposé son assistance au Liban, alors que les deux pays sont en état de guerre et n’entretiennent donc pas de relations diplomatiques. De plus, les responsables israéliens se sont empressés de montrer leur sympathie après la déclaration du président américain Donald Trump, a affirmant que l'explosion était due à une attaque...
Dans une déclaration conjointe entre le ministre des Affaires étrangères, Gabi Ashkenazi, et le ministre de la Défense, Benny Gantz, ce dernier a affirmé qu’Israël s’était rapproché du Liban pour « offrir aux Libanais une assistance médicale et humanitaire ». Israël a appelé à « dépasser le conflit » en proposant « une aide humanitaire et médicale » à son voisin.
Le bâtiment de la mairie de Tel Aviv a été illuminé aux couleurs du drapeau libanais.
Le président israélien Reuven Rivlin a envoyé un message de soutien en langue arabe : « Nous souhaitons sincèrement offrir notre aide en cette période difficile ». Le bâtiment de la mairie de Tel Aviv a été illuminé aux couleurs du drapeau libanais.
Le président français Emmanuel Macron s'est rendu auprès des habitants du quartier, particulièrement détruit, de Mar Mikhaël, situé en face du port.
France: la présence de Macron
À commencer par la France, bien sûr, par ses liens privilégiés et historiques avec le pays du Cèdre. Le président français Emmanuel Macron s’est ainsi exprimé sur Twitter : « J’exprime ma solidarité fraternelle avec les Libanais après l’explosion qui a fait tant de victimes et de dégâts ce soir à Beyrouth. La France se tient aux côtés du Liban. Toujours. Des secours et moyens français sont en cours d’acheminement sur place. » La France va envoyer un détachement de la sécurité civile et « plusieurs tonnes de matériel sanitaire ». « Des urgentistes vont également rejoindre Beyrouth au plus vite pour renforcer les hôpitaux », a-t-il ajouté.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a annoncé le 5 août : «Trois avions partent aujourd’hui pour Beyrouth, un de Marseille avec des équipes d’intervenants médicaux immédiatement opérationnels, deux de Roissy avec du matériel, 25 tonnes, des équipes de sécurité du ministère de l’Intérieur, aussi des pompiers de Marseille. »
Le lendemain de la catastrophe, la France envoie un détachement de 55 sapeurs-sauveteurs de la Sécurité civile et 21 tonnes de matériel, dont six de matériel sanitaire.
Le 6 août, Emmanuel Macron se rend à Beyrouth pour apporter « un message de solidarité et de fraternité », organiser les secours et proposer des réformes. Accueilli par une foule nombreuse, le président français annonce l’arrivée d’aide humanitaire et le déploiement du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre. Il tient un discours réclamant des réformes de la part du gouvernement libanais, tout en affirmant ne vouloir réaliser « aucune ingérence ». L’intervention personnelle d’Emmanuel Macron a eu un impact particulier sur les Libanais et continue à susciter des réactions politiques, locales et internationales. Le discours du président français condamne l’incurie de l’État libanais et la responsabilité directe de ses dirigeants accusés de corruption et d’incompétence. Macron appelle la classe politique à former urgemment un gouvernement capable de faire face à la double crise économique et politique.
États-Unis: Déclaration « explosive » de Trump
Le soir même de l’explosion, le président des États-Unis Donald Trump déclare : « Les États-Unis sont prêts à aider le Liban. Nous entretenons de très bonnes relations avec le peuple libanais et nous serons là pour vous aider. Cela ressemble à une terrible attaque. »
Il a également réagi durant sa conférence de presse quotidienne sur le Covid-19, en disant : « J’ai rencontré nos généraux, et il semble que ce n’était pas un accident industriel. Il semble, selon eux, que c’était un attentat, c’était une bombe. »
Un C17 de l’Armée américaine, en provenance du Qatar, a atterri à l’aéroport international de Beyrouth, avec 11 palettes de produits alimentaires et de médicaments. Deux autres avions du même type vont suivre, alors que des sources à Washington annoncent « l’attribution prochaine d’une aide urgente d’au moins de 15 millions de dollars ».
Union européenne
L’Union européenne a envoyé une centaine de pompiers spécialisés à Beyrouth avec la participation des Pays-Bas, de la Grèce, de la République tchèque, de la Pologne et de l’Allemagne.
Le Vatican
Le pape François a réagi sur Twitter : « Prions pour les victimes des explosions à Beyrouth et pour leurs proches, et prions pour le Liban, afin qu’avec l’engagement de toutes ses composantes sociales, politiques et religieuses, il puisse affronter ce moment si tragique et douloureux. »
Royaume-Uni
Le Royaume-Uni a proposé son assistance au Liban. Réaction du premier ministre Boris Johnson sur Twitter le 4 août : « Les images et vidéos de Beyrouth ce soir sont choquantes. Toutes mes pensées et mes prières vont à ceux qui sont pris dans ce terrible incident. Le Royaume-Uni est prêt à apporter son soutien de toutes les manières possibles, y compris aux ressortissants britanniques concernés. »
Canada
Le Canada a proposé une assistance au Liban en annonçant « jusqu’à 5 millions de dollars en aide humanitaire, dont 1,5 million à destination des partenaires de confiance déjà sur place, dont la Croix-Rouge libanaise, par le biais de la Croix-Rouge canadienne, pour répondre aux besoins urgents des personnes touchées par l’explosion tragique à Beyrouth », a indiqué Karina Gould, la ministre du Développement international.
Allemagne
La chancelière allemande, Angela Merkel, s’est dite « choquée » et a promis d’offrir « un soutien au Liban ». Des membres du personnel de l’ambassade d’Allemagne ont été blessés dans les explosions.
Une cinquantaine de membres de l’Agence allemande de gestion des catastrophes ont quitté Francfort, en compagnie de chiens renifleurs et de 15 tonnes d’équipement destiné à retrouver des personnes coincées sous les décombres des bâtiments effondrés.
Belgique
La Belgique a envoyé 10.000 kits de survie. Par la suite, des équipements d’accueil seront également envoyés via un avion de B-FAST (un groupe d’intervention humanitaire rapide belge, NDLR). Le ministre belge des Affaires étrangères Philippe Goffin a également demandé l’envoi d’une équipe multidisciplinaire constituée de membres de la Protection civile spécialisés en détection de substances dangereuses, de membres de la composante militaire de la Défense en raison d’une évaluation complémentaire des besoins médicaux ainsi que du Centre des grands brûlés de Neder-over-Heembeek, et quelques experts pour encadrer la mission. Le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, à décider d’allouer un budget d’un million d’euros à la Croix-Rouge afin de faire face à l’urgence médicale locale.
Russie
Le président russe Vladimir Poutine a envoyé un télégramme de condoléances au président libanais Michel Aoun, affirmant que « la Russie partage le chagrin du peuple libanais ».
Le ministère russe des Situations d’urgence a annoncé que cinq avions livreraient de l’équipement médical et un hôpital de campagne, et enverraient du personnel médical à Beyrouth.
Iran
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a exprimé son soutien sur Twitter : « Nos pensées et prières sont avec le grand et résistant peuple du Liban. Comme toujours, l’Iran est tout à fait disponible pour fournir de l’assistance par tous les moyens nécessaires. Liban, reste fort. »
Irak
L’Irak a envoyé en urgence un hôpital de campagne, et d’importantes cargaisons de fioul et d’essence afin de venir en aide au Liban. Le gouvernement irakien a envoyé 13.300 tonnes de blé, 3.600 m3 de diesel, ainsi que des médicaments et des équipements médicaux, dix jours après la double explosion qui a ravagé le port.
Qatar
L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a appelé le président Michel Aoun pour lui présenter ses condoléances, selon l’agence de presse officielle QNA, qui a ajouté que des hôpitaux de campagne seraient envoyés au Liban.
Émirats arabes unis
« Nos cœurs sont avec Beyrouth et son peuple », a tweeté de son côté le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Anwar Gargash, postant une photo de Burj Khalifa de Dubaï, illuminée aux couleurs du drapeau libanais.
« Que Dieu […] protège le Liban frère et les Libanais pour réduire leurs souffrances et soigner leurs blessures », a-t-il ajouté.
Koweït
Le Koweït a annoncé qu’il enverrait de l’aide médicale d’urgence au Liban, selon l’agence officielle Kuna.
Jordanie
De son côté, le ministre jordanien des Affaires étrangères a appelé son homologue, Charbel Wehbé, pour lui faire part de sa solidarité, se disant prêt à offrir toute assistance au Liban.
Ligue arabe
Le chef de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit a souligné « l’importance de trouver la vérité dans les explosions et ceux qui les ont causées. » « [Elles] vont malheureusement exacerber les difficultés du Liban et augmenter la gravité de la crise […] traversée par le pays. »
Tunisie
La Tunisie a envoyé deux avions militaires de nourriture et d’équipements médicaux et annonce sa disposition à accueillir 100 blessés en Tunisie pour être placés dans des hôpitaux tunisiens.
Mais également...
Par ailleurs, de nombreux pays ont offert leur soutien logistique et médical, parmi lesquels l’Algérie, l’Australie, Chypre, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, le Maroc, la Suisse ou la Turquie.
Le 9 août, les représentants d’une trentaine de pays se réunissent en visioconférence, à l’initiative de l’ONU et de la France, pour convenir de l’aide à apporter. Ils s’engagent à verser 252,7 millions d’euros et insistent à ce que leur assistance soit « fournie directement à la population libanaise, avec le maximum d’efficacité et de transparence ».
Fait inédit, Israël a proposé son assistance au Liban, alors que les deux pays sont en état de guerre et n’entretiennent donc pas de relations diplomatiques. De plus, les responsables israéliens se sont empressés de montrer leur sympathie après la déclaration du président américain Donald Trump, a affirmant que l'explosion était due à une attaque...
Dans une déclaration conjointe entre le ministre des Affaires étrangères, Gabi Ashkenazi, et le ministre de la Défense, Benny Gantz, ce dernier a affirmé qu’Israël s’était rapproché du Liban pour « offrir aux Libanais une assistance médicale et humanitaire ». Israël a appelé à « dépasser le conflit » en proposant « une aide humanitaire et médicale » à son voisin.
Le bâtiment de la mairie de Tel Aviv a été illuminé aux couleurs du drapeau libanais.
Le président israélien Reuven Rivlin a envoyé un message de soutien en langue arabe : « Nous souhaitons sincèrement offrir notre aide en cette période difficile ». Le bâtiment de la mairie de Tel Aviv a été illuminé aux couleurs du drapeau libanais.
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