Il est plus que notoire de voir les assassins refouler les lieux de leurs crimes. Tenter d’effacer les traces desdits crimes et liquider manu militari toute personne qui oserait les pointer de l’index ( !).
Au Liban, la racaille mafieuse qui sévit ferait rire sous cape les mafias italiennes qui ont inspiré moult longs-métrages. Si les Italiens, eux, font dans la dentelle et alternent entre glamour et bains de sang, ici, dans ce bled aussi pourri que le blé entassé dans ses silos martyrs, les feuilletons mafieux s’apparentent davantage à des séries télévisées de bas étage. Non seulement les scénarii sont éculés et répétitifs, mais le fil conducteur d’une série à une autre a comme héros principal… un soudeur. Oui ! Les nôtres manquent totalement d’imagination.
À croire qu’ils ont choisi un metteur en scène atteint de sénilité précoce. Et puis, ils sont si imbus d’eux-mêmes qu’ils prennent les (télé)spectateurs et leurs victimes pour des idiots capables d’avaler toutes sortes de couleuvres. Alors ils préparent leurs coups bas en catimini, faisant germer en nous des pulsions meurtrières et autres fantasmes morbides comme celui de les voir pendus haut et courts sur les silos, ou de les regarder sauter comme des épis de maïs transformés en popcorn au moment même où les silos crament.
Ah, ce serait jouissif, voire orgasmique !
Et puis leur complot du 4 août fomenté à coups de scierie, d’incendie provoqué et autres, afin que les silos s’effondrent en cette date hautement symbolique était tellement prévisible qu’il en est devenu risible. S’ils ont espéré donner le coup de grâce aux parents des victimes du 4 août 2020, envoyant du même coup (fourré) un message clair aux Beyrouthins leur signifiant qu’ils les tueraient - et raseraient la ville - à l’envi à chaque fois qu’ils leur plairaient, c’est raté. Ils se moquent de qui ces sous-hommes? Tout le monde sait qui est derrière l’explosion du 4 août 2020. Les avions ont été entendus, le sifflement du ou des missiles aussi, et pour le bouquet final mariné au nitrate d’ammonium, pas besoin de faire un dessin.
De part et d’autre, chaque partie concernée s’est empressée de couvrir l’autre, l’ampleur des pertes et des dégâts ayant mis dans l’embarras les faux ennemis de toujours, ainsi que la communauté internationale… Il fallait à tout prix noyer le poisson… et les images satellites.
Alors trêve de cachotteries ! Il n’y aura ni enquête internationale, ni justice, ni vérité. La vérité est détenue par chacun d’entre nous à titre individuel. Il vaut mieux s’en tenir à ce que nous avons vu, entendu et subi, plutôt que d’espérer (désespérément) quelque chose qui n’arrivera pas. Non, justice ne sera jamais rendue, il faudrait se rendre à l’évidence. En revanche, comme ces assassins sont fort heureusement mortels, aussi inhumains soient-ils, la possibilité d’aller cracher sur leurs tombes un jour devrait être l’incantation adressée par l’ensemble des Libanais au ciel, ou à l’enfer, selon. L’option poupée vaudou pourrait être également utile. Et si nous sommes sciés, à l’instar des silos du port, face à l’arrogance du pouvoir qui poursuit, dans une impunité totale, son œuvre macabre, c’est parce que nous refusons d’être pris pour des crédules. Les silos vont tous tomber d'ici quelques courts jours, et la scène du crime sera lavée à grande eau. Bien entendu, les voix dissonantes seront réduites au silence… par un silencieux…comme de coutume. Parole d’index…
Au Liban, la racaille mafieuse qui sévit ferait rire sous cape les mafias italiennes qui ont inspiré moult longs-métrages. Si les Italiens, eux, font dans la dentelle et alternent entre glamour et bains de sang, ici, dans ce bled aussi pourri que le blé entassé dans ses silos martyrs, les feuilletons mafieux s’apparentent davantage à des séries télévisées de bas étage. Non seulement les scénarii sont éculés et répétitifs, mais le fil conducteur d’une série à une autre a comme héros principal… un soudeur. Oui ! Les nôtres manquent totalement d’imagination.
À croire qu’ils ont choisi un metteur en scène atteint de sénilité précoce. Et puis, ils sont si imbus d’eux-mêmes qu’ils prennent les (télé)spectateurs et leurs victimes pour des idiots capables d’avaler toutes sortes de couleuvres. Alors ils préparent leurs coups bas en catimini, faisant germer en nous des pulsions meurtrières et autres fantasmes morbides comme celui de les voir pendus haut et courts sur les silos, ou de les regarder sauter comme des épis de maïs transformés en popcorn au moment même où les silos crament.
Ah, ce serait jouissif, voire orgasmique !
Et puis leur complot du 4 août fomenté à coups de scierie, d’incendie provoqué et autres, afin que les silos s’effondrent en cette date hautement symbolique était tellement prévisible qu’il en est devenu risible. S’ils ont espéré donner le coup de grâce aux parents des victimes du 4 août 2020, envoyant du même coup (fourré) un message clair aux Beyrouthins leur signifiant qu’ils les tueraient - et raseraient la ville - à l’envi à chaque fois qu’ils leur plairaient, c’est raté. Ils se moquent de qui ces sous-hommes? Tout le monde sait qui est derrière l’explosion du 4 août 2020. Les avions ont été entendus, le sifflement du ou des missiles aussi, et pour le bouquet final mariné au nitrate d’ammonium, pas besoin de faire un dessin.
De part et d’autre, chaque partie concernée s’est empressée de couvrir l’autre, l’ampleur des pertes et des dégâts ayant mis dans l’embarras les faux ennemis de toujours, ainsi que la communauté internationale… Il fallait à tout prix noyer le poisson… et les images satellites.
Alors trêve de cachotteries ! Il n’y aura ni enquête internationale, ni justice, ni vérité. La vérité est détenue par chacun d’entre nous à titre individuel. Il vaut mieux s’en tenir à ce que nous avons vu, entendu et subi, plutôt que d’espérer (désespérément) quelque chose qui n’arrivera pas. Non, justice ne sera jamais rendue, il faudrait se rendre à l’évidence. En revanche, comme ces assassins sont fort heureusement mortels, aussi inhumains soient-ils, la possibilité d’aller cracher sur leurs tombes un jour devrait être l’incantation adressée par l’ensemble des Libanais au ciel, ou à l’enfer, selon. L’option poupée vaudou pourrait être également utile. Et si nous sommes sciés, à l’instar des silos du port, face à l’arrogance du pouvoir qui poursuit, dans une impunité totale, son œuvre macabre, c’est parce que nous refusons d’être pris pour des crédules. Les silos vont tous tomber d'ici quelques courts jours, et la scène du crime sera lavée à grande eau. Bien entendu, les voix dissonantes seront réduites au silence… par un silencieux…comme de coutume. Parole d’index…
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