L’athlétisme libanais souffre de l’absence de diffuseurs pour ses compétitions. En attendant l’exposition importante que génère une diffusion TV, une diffusion numérique pourrait dans un premier temps contribuer à populariser ce sport et susciter l’intérêt du public, étape importante pour lui donner de la visibilité vis-à-vis des sponsors potentiels.
Dans l’état actuel des choses, avec le niveau de popularité relativement bas de l’athlétisme libanais, couplé à la crise économique, trouver un diffuseur audiovisuel payant à court terme peut consituter une gageure, sans pour autant sous-estimer le potentiel de persuasion, le réseau et les compétences commerciales de la fédération en place.
Une étape intermédiaire pourrait être de trouver un diffuseur intéressé par les droits numériques des championnats du Liban, ainsi que d’autres compétitions importantes comme les championnats interclubs. Et même si la fédération ne trouve pas de diffuseur numérique, elle pourrait produire elle-même ses images et les diffuser en direct sur ses différents réseaux sociaux. Ce serait un point de départ intéressant, pour ensuite mettre en avant les chiffres d’audience des plateformes numériques auprès de diffuseurs TV et de sponsors. Le secrétaire général de la fédération libanaise d’athlétisme, Wassim el-Hawli souligne que son organisation sportive a bien l’intention de mettre en place des diffusions numériques dans un avenir proche: «nous espérons qu’à l’avenir il y aura également des diffusions numériques en direct. La diffusion numérique n’est pas très difficile mais notre équipe n’est pas encore prête; nous espérons qu’elle le sera prochainement, et nous n’écartons pas d’impliquer des spécialistes en la matière pour nous aider.»
L’athlétisme, un sport multidimensionnel aux valeurs positives
Certes l’athlétisme n’est pas un sport aussi populaire et universel que le football ou le basket, qui, dans leur essence, sont plus ludiques et par cinséquent plus à même de plaire au grand public. Mais un sport comme l’athlétisme présente l’avantage de véhiculer des valeurs positives comme l’effort individuel, le dépassement de soi au centième ou centimètre près et la quasi-absence de contact physique qui rend la performance plus esthétique. Le stade amateur de l’athlétisme libanais présente aussi comme revers positif de ne pas être touché par le dopage, la corruption ou la violence de supporters, comme cela a pu être le cas pour les deux sports rois libanais que sont le football et le basket.
Ainsi, un sponsor ne génèrera certes jamais la même notoriété d’un investissement dans le basket que dans l’athlétisme, mais, en termes d’image, l’athlétisme est associé aujourd’hui uniquement à des valeurs positives, ce qui devrait intéresser des annonceurs.
D’un angle purement sportif, l’athlétisme est un sport transversal à plusieurs sports. Ainsi, par exemple, les footballeurs et les basketteurs doivent en permanence faire des exercices de course pour se remettre et se maintenir en forme. El-Hawli souligne que «l’athlétisme est utile pour tous les sports. Il nécessite de la force et de la rapidité. Il est important que l’éducation sportive des jeunes soit orientée vers l’athlétisme, ce qui bénéficiera à l’ensemble des sports.»
Les valeurs de l’athlétisme et ses effets positifs pour l’ensemble du sport libanais peuvent donc être deux axes de communication importants pour attirer diffuseurs et sponsors.
Rôle des médias
Les médias et les journalistes sportifs ont également un rôle à jouer dans le développement de l’athlétisme. Selon Philippe Bejjani, responsable du comité technique de la fédération, «la couverture de l’athlétisme est plus difficile que celle d’autres sports. Elle nécessite une certaine compréhension technique de ce sport. J'aimerais qu’il y ait davantage de couverture médiatique de l’athlétisme avec de bonnes explications des différents aspects de ce sport au grand public.»
Intégrer d’anciens athlètes de premier plan, comme Jean-Claude Rabbath ou Greta Taslakian, ou même des athlètes de second plan dans les différents types de couverture écrite ou audiovisuelle de ce sport pourrait être une piste intéressante pour les médias, pour transmettre au grand public la connaissance et la passion de ce sport.
Dans l’état actuel des choses, avec le niveau de popularité relativement bas de l’athlétisme libanais, couplé à la crise économique, trouver un diffuseur audiovisuel payant à court terme peut consituter une gageure, sans pour autant sous-estimer le potentiel de persuasion, le réseau et les compétences commerciales de la fédération en place.
Une étape intermédiaire pourrait être de trouver un diffuseur intéressé par les droits numériques des championnats du Liban, ainsi que d’autres compétitions importantes comme les championnats interclubs. Et même si la fédération ne trouve pas de diffuseur numérique, elle pourrait produire elle-même ses images et les diffuser en direct sur ses différents réseaux sociaux. Ce serait un point de départ intéressant, pour ensuite mettre en avant les chiffres d’audience des plateformes numériques auprès de diffuseurs TV et de sponsors. Le secrétaire général de la fédération libanaise d’athlétisme, Wassim el-Hawli souligne que son organisation sportive a bien l’intention de mettre en place des diffusions numériques dans un avenir proche: «nous espérons qu’à l’avenir il y aura également des diffusions numériques en direct. La diffusion numérique n’est pas très difficile mais notre équipe n’est pas encore prête; nous espérons qu’elle le sera prochainement, et nous n’écartons pas d’impliquer des spécialistes en la matière pour nous aider.»
L’athlétisme, un sport multidimensionnel aux valeurs positives
Certes l’athlétisme n’est pas un sport aussi populaire et universel que le football ou le basket, qui, dans leur essence, sont plus ludiques et par cinséquent plus à même de plaire au grand public. Mais un sport comme l’athlétisme présente l’avantage de véhiculer des valeurs positives comme l’effort individuel, le dépassement de soi au centième ou centimètre près et la quasi-absence de contact physique qui rend la performance plus esthétique. Le stade amateur de l’athlétisme libanais présente aussi comme revers positif de ne pas être touché par le dopage, la corruption ou la violence de supporters, comme cela a pu être le cas pour les deux sports rois libanais que sont le football et le basket.
Ainsi, un sponsor ne génèrera certes jamais la même notoriété d’un investissement dans le basket que dans l’athlétisme, mais, en termes d’image, l’athlétisme est associé aujourd’hui uniquement à des valeurs positives, ce qui devrait intéresser des annonceurs.
D’un angle purement sportif, l’athlétisme est un sport transversal à plusieurs sports. Ainsi, par exemple, les footballeurs et les basketteurs doivent en permanence faire des exercices de course pour se remettre et se maintenir en forme. El-Hawli souligne que «l’athlétisme est utile pour tous les sports. Il nécessite de la force et de la rapidité. Il est important que l’éducation sportive des jeunes soit orientée vers l’athlétisme, ce qui bénéficiera à l’ensemble des sports.»
Les valeurs de l’athlétisme et ses effets positifs pour l’ensemble du sport libanais peuvent donc être deux axes de communication importants pour attirer diffuseurs et sponsors.
Rôle des médias
Les médias et les journalistes sportifs ont également un rôle à jouer dans le développement de l’athlétisme. Selon Philippe Bejjani, responsable du comité technique de la fédération, «la couverture de l’athlétisme est plus difficile que celle d’autres sports. Elle nécessite une certaine compréhension technique de ce sport. J'aimerais qu’il y ait davantage de couverture médiatique de l’athlétisme avec de bonnes explications des différents aspects de ce sport au grand public.»
Intégrer d’anciens athlètes de premier plan, comme Jean-Claude Rabbath ou Greta Taslakian, ou même des athlètes de second plan dans les différents types de couverture écrite ou audiovisuelle de ce sport pourrait être une piste intéressante pour les médias, pour transmettre au grand public la connaissance et la passion de ce sport.
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