L'Association des banques du Liban (ABL) a mis en garde contre la persistance d'une campagne "arbitraire" et "populiste" contre le secteur bancaire.
Les banques ont fermé leurs portes lundi en réponse à l'appel de l'Association des banques du Liban (ABL) qui avait décrété jeudi une grève d'avertissement de deux jours, les 9 et 10 août, afin de protester contre " des procès malveillants" intentés à ses membres. L’ABL avait réagi de la sorte à l’arrestation, deux jours plus tôt à l’aéroport de Beyrouth, du président du Conseil d'administration de Credit Bank SAL, Tarek Khalifé, contre qui un déposant avait porté plainte. Tarek Khalifé a été entre-temps relâché, mais la grève a été maintenue parce que l’ABL voulait, à travers son geste, exprimer son ras-le-bol face à un ciblage « arbitraire » et « populiste » du secteur bancaire.
Selon des sources bancaires citées par l’agence locale Al-Markaziya, si le mouvement de protestation a été maintenue, c’est aussi « pour que chacun agisse sérieusement et de manière responsable dans les circonstances actuelles dans le but d'aller vers une véritable reprise" financière et économique.
L’ABL a ainsi eu recours à l’escalade dans l’espoir que son avertissement « pourrait apporter le résultat souhaité, à savoir que cessent les attaques contre les banques, leurs propriétaires, leurs déposants et leurs actionnaires ».
Mercredi, l’activité bancaire reprendra normalement, mais ce jour-là, « l’ABL tiendra une assemblée générale qui décidera des mesures qu'elle juge appropriées afin de préserver ses intérêts ainsi que ceux des ayants droit qui lui sont associés », a-t-on ajouté de même source.
Cependant, la décision de grève a provoqué un tollé et les banques ont été accusées de défier l’Etat et la justice. À ce sujet, des sources économiques ont souligné à al-Markaziya que « le but de la grève n’était pas d’entraver les activités de l’État, alors que le débrayage des fonctionnaires se poursuit depuis deux mois, ou de faire pression sur la justice pour obtenir la libération de Tarek Khalif ». « L’objectif était de montrer à ceux qui sont aveuglés par leurs desseins privés, qu'on n’acceptera plus la poursuite des atteintes au secteur bancaire et à ses piliers, de manière policière, populiste et à des fins connues de tous », ont-elles ajouté en insistant sur le fait que « les banques se conforment aux lois et ne s’opposent pas à l’application du droit, mais de manière légale et professionnelle conformément aux règles juridiques, et non arbitrairement ».
C’est sur cette base que ces mêmes sources ont appelé les autorités compétentes du pays à "créer un tribunal judiciaire spécialisé dans les questions bancaires et financières, comme c'est le cas dans certains pays ». Ce tribunal serait « similaire (au niveau des compétences et de la procédure) à celui des imprimés et composé de magistrats au courant des détails des affaires bancaires et financières et de leur développement technique, ce qui lui permettrait de trancher de manière éclairée et réaliste, au lieu que tout ne soit fonction des intérêts personnels et des gens du pouvoir », selon les mêmes sources.
Ces mêmes sources ont insisté sur le fait que les banques « n’accepteront plus d’être des boucs émissaires et une cible pour ceux qui essaient d’atteindre des objectifs politiques et personnels ».
Les banques ont fermé leurs portes lundi en réponse à l'appel de l'Association des banques du Liban (ABL) qui avait décrété jeudi une grève d'avertissement de deux jours, les 9 et 10 août, afin de protester contre " des procès malveillants" intentés à ses membres. L’ABL avait réagi de la sorte à l’arrestation, deux jours plus tôt à l’aéroport de Beyrouth, du président du Conseil d'administration de Credit Bank SAL, Tarek Khalifé, contre qui un déposant avait porté plainte. Tarek Khalifé a été entre-temps relâché, mais la grève a été maintenue parce que l’ABL voulait, à travers son geste, exprimer son ras-le-bol face à un ciblage « arbitraire » et « populiste » du secteur bancaire.
Selon des sources bancaires citées par l’agence locale Al-Markaziya, si le mouvement de protestation a été maintenue, c’est aussi « pour que chacun agisse sérieusement et de manière responsable dans les circonstances actuelles dans le but d'aller vers une véritable reprise" financière et économique.
L’ABL a ainsi eu recours à l’escalade dans l’espoir que son avertissement « pourrait apporter le résultat souhaité, à savoir que cessent les attaques contre les banques, leurs propriétaires, leurs déposants et leurs actionnaires ».
Mercredi, l’activité bancaire reprendra normalement, mais ce jour-là, « l’ABL tiendra une assemblée générale qui décidera des mesures qu'elle juge appropriées afin de préserver ses intérêts ainsi que ceux des ayants droit qui lui sont associés », a-t-on ajouté de même source.
Cependant, la décision de grève a provoqué un tollé et les banques ont été accusées de défier l’Etat et la justice. À ce sujet, des sources économiques ont souligné à al-Markaziya que « le but de la grève n’était pas d’entraver les activités de l’État, alors que le débrayage des fonctionnaires se poursuit depuis deux mois, ou de faire pression sur la justice pour obtenir la libération de Tarek Khalif ». « L’objectif était de montrer à ceux qui sont aveuglés par leurs desseins privés, qu'on n’acceptera plus la poursuite des atteintes au secteur bancaire et à ses piliers, de manière policière, populiste et à des fins connues de tous », ont-elles ajouté en insistant sur le fait que « les banques se conforment aux lois et ne s’opposent pas à l’application du droit, mais de manière légale et professionnelle conformément aux règles juridiques, et non arbitrairement ».
C’est sur cette base que ces mêmes sources ont appelé les autorités compétentes du pays à "créer un tribunal judiciaire spécialisé dans les questions bancaires et financières, comme c'est le cas dans certains pays ». Ce tribunal serait « similaire (au niveau des compétences et de la procédure) à celui des imprimés et composé de magistrats au courant des détails des affaires bancaires et financières et de leur développement technique, ce qui lui permettrait de trancher de manière éclairée et réaliste, au lieu que tout ne soit fonction des intérêts personnels et des gens du pouvoir », selon les mêmes sources.
Ces mêmes sources ont insisté sur le fait que les banques « n’accepteront plus d’être des boucs émissaires et une cible pour ceux qui essaient d’atteindre des objectifs politiques et personnels ».
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