Dénouement heureux dans l’affaire de la prise d’otages à la Federal bank de la rue Hamra, jeudi. Après plus de sept heures de négociations, Bassam el-Cheikh Hussein qui voulait sous le menace de son arme retirer l’ensemble de son épargne qui s’élève à 210.000 dollars, afin de pouvoir payer les frais de traitement de son père malade, a accepté au final de libérer les sept personnes qu’il retenait en otages pour obliger l’établissement bancaire à donner satisfaction à sa requête. Tout le monde est sorti indemne de la banque, après un accord sur une solution de compromis: Bassam el-Cheikh Hussein obtiendra 30.000 dollars. La somme aura été versée le soir même en espèces à son frère, pendant que le preneur d’otage était soumis à un interrogatoire au siège des Services de renseignements à Achrafieh.
Dans un pays normal, Bassam el-Cheikh Hussein aurait été jeté en prison pour son méfait. Mais au Liban, et dans le contexte de crise qui accable la population, son acte est surtout le signe d’un immense désespoir, symptomatique aussi du désarroi de tout un peuple dans l’incapacité d’avoir accès à ses avoirs pendant que les autorités multiplient les prétextes pour ne pas assumer leurs responsabilités et mettre en œuvre les mesures susceptibles de réglementer une situation de plus en plus anormale.
Dans un pays normal, Bassam el-Cheikh Hussein aurait été jeté en prison pour son méfait. Mais au Liban, et dans le contexte de crise qui accable la population, son acte est surtout le signe d’un immense désespoir, symptomatique aussi du désarroi de tout un peuple dans l’incapacité d’avoir accès à ses avoirs pendant que les autorités multiplient les prétextes pour ne pas assumer leurs responsabilités et mettre en œuvre les mesures susceptibles de réglementer une situation de plus en plus anormale.
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