©Le buteur prodige de Dortmund, Erling Haaland, rétabli de sa blessure sera attendu au tournant dans ce « Klassiker »
Douze victoires sur leurs 15 dernières confrontations, avec, au passage, des raclées mémorables, 6-0 en 2018, 5-0 et 4-0 en 2019: depuis quelques saisons, l'orgueilleux Bayern Munich a pris l'ascendant psychologique sur Dortmund, qui espère renverser la tendance samedi, à domicile, dans un «Klassiker» à très haut enjeu.
Avant le coup d'envoi, le «Rekordmeister» de Robert Lewandowski est leader de la Bundesliga après 13 journées, avec un seul point d'avance sur le Borussia. Derrière, le trou est fait: le troisième, Leverkusen, est à 7 longueurs.
«Si tu es neutre, tu dois souhaiter que le Borussia gagne samedi, pour le bien de la Bundesliga», a admis jeudi, pourtant très Munichois, Lothar Matthäus, champion du monde 1990, dans une rencontre avec des journalistes internationaux.
«Ça permettrait d'avoir une belle bagarre pour le titre jusqu'au bout», poursuit l'ancien Ballon d’Or. « Si le Bayern gagne, ils auront quatre points d'avance, et ça en dira long, au-delà de ces quatre points, sur le rapport de force psychologique [...] Le Bayern aura encore montré ses muscles, sa puissance, sa qualité».
Une victoire de Munich serait la troisième de suite sur la pelouse de Dortmund, et mettrait le club bavarois en position de force pour aller décrocher un dixième titre consécutif de champion.
Pour un club où la «gagne» est une religion, s'imposer dans la Ruhr est une évidence: «Nous sommes leaders, nous avons une très bonne équipe et, évidemment, nous allons à Dortmund pour gagner et pour rester en tête», dit ainsi Lucas Hernandez, le défenseur français, champion du monde.
Il y a peu, la presse allemande évoquait un «complexe» du BVB face au tout puissant «Rekordmeister». Le patron du club, Hans-Joachim Watzke, avait lâché, en août 2020: «Le Bayern ne bat pas ses adversaires, il les anéantit».
Depuis, le même Watzke s'efforce de retrouver un discours guerrier, même si Dortmund reste sur six défaites consécutives dans les «Klassiker». «Nous avons gagné 17 de nos 20 derniers matches de Bundesliga, ça devrait nous donner suffisamment de confiance en nous», dit-il, comme pour conjurer le risque d'effondrement samedi.
Le dernier succès du Borussia contre Munich remonte à novembre 2018, 3-2 devant son «Mur jaune» du Signal Iduna Park. Samedi, les Jaune et Noir ne pourront pas beaucoup compter sur leurs fans : l'accès au stade a été limité à 15,000 personnes, soit 18% des capacités de l'immense Signal Iduna Park.
«On a vu les performances de Dortmund avec et sans ses supporters. Il y a une énorme différence», note d'ailleurs Matthäus, «Ils ont perdu des matches dans leur stade vide, parce que c'est une équipe qui a besoin de l'énergie que lui donne son public».
La bonne nouvelle pour Dortmund, c'est le retour en forme de son buteur prodige, Erling Haaland, qui a rejoué 20 minutes la semaine dernière et a déjà marqué, après un mois d'arrêt pour blessure. Son duel avec Lewandowski est toujours un attrait majeur du «Klassiker».
Le Bayern, lui, n'est pas au meilleur de sa forme depuis quelques semaines et reste agité par des débats internes sur le sponsoring du Qatar et sur le refus de certains joueurs de se faire vacciner.
L'équipe est en outre affaiblie par l'absence du meneur de jeu et leader mental Joshua Kimmich, toujours isolé après avoir été testé positif à la Covid-19 fin novembre. Leon Goretzka, son complice habituel au milieu, est incertain.
Corentin Tolisso, qui assure l'intérim, est très loin d'avoir la même influence que Kimmich sur le jeu et sur ses coéquipiers.
Mais les Bavarois savent, mieux que personne, se transcender dès que leur prestige est en jeu: cette saison, ils sont allés punir chez eux Barcelone en Ligue des champions (3-0), Leipzig (4-1) et Leverkusen (5-1).
À Leverkusen, l'enjeu était la première place de la Bundesliga, comme samedi à Dortmund.
Avant le coup d'envoi, le «Rekordmeister» de Robert Lewandowski est leader de la Bundesliga après 13 journées, avec un seul point d'avance sur le Borussia. Derrière, le trou est fait: le troisième, Leverkusen, est à 7 longueurs.
«Si tu es neutre, tu dois souhaiter que le Borussia gagne samedi, pour le bien de la Bundesliga», a admis jeudi, pourtant très Munichois, Lothar Matthäus, champion du monde 1990, dans une rencontre avec des journalistes internationaux.
«Ça permettrait d'avoir une belle bagarre pour le titre jusqu'au bout», poursuit l'ancien Ballon d’Or. « Si le Bayern gagne, ils auront quatre points d'avance, et ça en dira long, au-delà de ces quatre points, sur le rapport de force psychologique [...] Le Bayern aura encore montré ses muscles, sa puissance, sa qualité».
Une victoire de Munich serait la troisième de suite sur la pelouse de Dortmund, et mettrait le club bavarois en position de force pour aller décrocher un dixième titre consécutif de champion.
Pour un club où la «gagne» est une religion, s'imposer dans la Ruhr est une évidence: «Nous sommes leaders, nous avons une très bonne équipe et, évidemment, nous allons à Dortmund pour gagner et pour rester en tête», dit ainsi Lucas Hernandez, le défenseur français, champion du monde.
Il y a peu, la presse allemande évoquait un «complexe» du BVB face au tout puissant «Rekordmeister». Le patron du club, Hans-Joachim Watzke, avait lâché, en août 2020: «Le Bayern ne bat pas ses adversaires, il les anéantit».
Depuis, le même Watzke s'efforce de retrouver un discours guerrier, même si Dortmund reste sur six défaites consécutives dans les «Klassiker». «Nous avons gagné 17 de nos 20 derniers matches de Bundesliga, ça devrait nous donner suffisamment de confiance en nous», dit-il, comme pour conjurer le risque d'effondrement samedi.
Le dernier succès du Borussia contre Munich remonte à novembre 2018, 3-2 devant son «Mur jaune» du Signal Iduna Park. Samedi, les Jaune et Noir ne pourront pas beaucoup compter sur leurs fans : l'accès au stade a été limité à 15,000 personnes, soit 18% des capacités de l'immense Signal Iduna Park.
«On a vu les performances de Dortmund avec et sans ses supporters. Il y a une énorme différence», note d'ailleurs Matthäus, «Ils ont perdu des matches dans leur stade vide, parce que c'est une équipe qui a besoin de l'énergie que lui donne son public».
La bonne nouvelle pour Dortmund, c'est le retour en forme de son buteur prodige, Erling Haaland, qui a rejoué 20 minutes la semaine dernière et a déjà marqué, après un mois d'arrêt pour blessure. Son duel avec Lewandowski est toujours un attrait majeur du «Klassiker».
Le Bayern, lui, n'est pas au meilleur de sa forme depuis quelques semaines et reste agité par des débats internes sur le sponsoring du Qatar et sur le refus de certains joueurs de se faire vacciner.
L'équipe est en outre affaiblie par l'absence du meneur de jeu et leader mental Joshua Kimmich, toujours isolé après avoir été testé positif à la Covid-19 fin novembre. Leon Goretzka, son complice habituel au milieu, est incertain.
Corentin Tolisso, qui assure l'intérim, est très loin d'avoir la même influence que Kimmich sur le jeu et sur ses coéquipiers.
Mais les Bavarois savent, mieux que personne, se transcender dès que leur prestige est en jeu: cette saison, ils sont allés punir chez eux Barcelone en Ligue des champions (3-0), Leipzig (4-1) et Leverkusen (5-1).
À Leverkusen, l'enjeu était la première place de la Bundesliga, comme samedi à Dortmund.
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