Le métropolite de Beyrouth, Mgr Elias Audi, a tancé dimanche les responsables du blocage du gouvernement, appelant à une reprise immédiate des réunions du Conseil des ministres pour sortir le pays de sa crise.
«Comme nous avons besoin désormais au Liban de tout faire au service de l’être humain, qui a faim, qui est malade, pauvre, et qui a grand besoin de médicaments ; l’être humain qui est opprimé par des gouvernants préoccupés par leurs seuls intérêts et par des leaders qui ne savent que l’exploiter pour arriver à leurs fins», a affirmé Mgr Audi dans son homélie à l’issue de l’office dominical célébré à Beyrouth.
«Une fois arrivés, les gouvernants oublient tout, sauf le fait de s’accrocher à leurs strapontins, même si c’est aux dépens du peuple et de son existence», a poursuivi Mgr Audi.
«Leur réaction face à l’explosion du port de Beyrouth n’est qu’un échantillon de leur égoïsme, leur irresponsabilité et leur mépris du peuple», a-t-il souligné.
«Voilà maintenant qu’ils bloquent l’action du gouvernement dans leur intérêt, comme si le pays était leur propriété et qu’ils pouvaient en disposer à leur guise, au gré des variations de leur état d’esprit et de leurs intérêts. Au lieu que les réunions du Conseil des ministres soient ouvertes pour sortir le Liban des profondeurs abyssales de sa crise, le gouvernement est paralysé, dispersé et stérile», a martelé le métropolite de Beyrouth.
«Le gouvernement doit s’entraider et se consacrer au travail. Si tous ses membres étaient conscients de leurs responsabilités, ils auraient mis fin à la politique de blocage, auraient cessé de poser des conditions diverses, œuvré à sortir le Liban de sa crise mortelle, et aidé le peuple à rester en vie», a noté Mgr Audi.
«Le fait de vouloir complaire à telle ou telle partie, de se montrer conciliante envers telle autre et de passer outre ses erreurs n’est pas la meilleure attitude de gérer le pays», a-t-il encore dit.
«Tous doivent prendre conscience que l’intérêt du pays prime sur le leur et qu’il se trouvent à leurs postes pour servir et travailler, non pas pour paralyser le pays et opprimer le peuple», a conclu Elias Audi.
«Comme nous avons besoin désormais au Liban de tout faire au service de l’être humain, qui a faim, qui est malade, pauvre, et qui a grand besoin de médicaments ; l’être humain qui est opprimé par des gouvernants préoccupés par leurs seuls intérêts et par des leaders qui ne savent que l’exploiter pour arriver à leurs fins», a affirmé Mgr Audi dans son homélie à l’issue de l’office dominical célébré à Beyrouth.
«Une fois arrivés, les gouvernants oublient tout, sauf le fait de s’accrocher à leurs strapontins, même si c’est aux dépens du peuple et de son existence», a poursuivi Mgr Audi.
«Leur réaction face à l’explosion du port de Beyrouth n’est qu’un échantillon de leur égoïsme, leur irresponsabilité et leur mépris du peuple», a-t-il souligné.
«Voilà maintenant qu’ils bloquent l’action du gouvernement dans leur intérêt, comme si le pays était leur propriété et qu’ils pouvaient en disposer à leur guise, au gré des variations de leur état d’esprit et de leurs intérêts. Au lieu que les réunions du Conseil des ministres soient ouvertes pour sortir le Liban des profondeurs abyssales de sa crise, le gouvernement est paralysé, dispersé et stérile», a martelé le métropolite de Beyrouth.
«Le gouvernement doit s’entraider et se consacrer au travail. Si tous ses membres étaient conscients de leurs responsabilités, ils auraient mis fin à la politique de blocage, auraient cessé de poser des conditions diverses, œuvré à sortir le Liban de sa crise mortelle, et aidé le peuple à rester en vie», a noté Mgr Audi.
«Le fait de vouloir complaire à telle ou telle partie, de se montrer conciliante envers telle autre et de passer outre ses erreurs n’est pas la meilleure attitude de gérer le pays», a-t-il encore dit.
«Tous doivent prendre conscience que l’intérêt du pays prime sur le leur et qu’il se trouvent à leurs postes pour servir et travailler, non pas pour paralyser le pays et opprimer le peuple», a conclu Elias Audi.
Lire aussi
Commentaires