Un haut responsable sécuritaire des Emirats arabes unis est attendu lundi en Iran pour la première fois depuis 2016, quand le pays du Golfe avait sensiblement réduit ses liens diplomatiques avec Téhéran, a rapporté dimanche l'agence de presse Isna.
«À l'invitation officielle de l'amiral Ali Chamkhani, représentant du guide suprême et secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de notre pays, le conseiller émirati à la sécurité nationale, le cheikh Tahnoun ben Zayed, arrivera demain (lundi) à Téhéran», a indiqué Isna.
Cette visite officielle d'un responsable émirati en Iran sera la première depuis la rupture irano-saoudienne en 2016, après l'exécution par l'Arabie saoudite d'un influent opposant religieux chiite. Les Emirats avaient par la suite réduit leurs liens diplomatiques avec Téhéran.
L'Iran chiite est le grand rival régional de l'Arabie saoudite sunnite, chef de file des monarchies arabes du Golfe regroupées au sein du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Koweït, Oman, Bahreïn).
Les relations sont en dents de scie entre ces monarchies et Téhéran, accusé malgré ses démentis de chercher à développer l'arme atomique et de déstabiliser la région. L'Iran et l'Arabie saoudite ont cependant exprimé leur volonté de surmonter leurs divergences et entrepris des négociations ces derniers mois.
«En plus de son homologue iranien», le conseiller émirati à la sécurité nationale «rencontrera de hauts responsables de notre pays», a précisé l'agence.
«Le développement et le renforcement des relations bilatérales et l'examen de l'évolution régionale» sont au menu de cette visite, a ajouté l'agence.
Le 26 novembre, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, chargé principalement du dossier nucléaire, Ali Bagheri, s'était rendu à Abou Dhabi pour y rencontrer notamment Anwar Gargash, conseiller diplomatique du président des Emirats.
Il s'agissait de la première visite d'un responsable du nouveau gouvernement en Iran en place après l'élection du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi en juin.
En dépit de leurs relations politiques tendues, la République islamique et les Emirats arabes unis, deux pays riverains du Golfe, sont d'importants partenaires économiques.
«À l'invitation officielle de l'amiral Ali Chamkhani, représentant du guide suprême et secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de notre pays, le conseiller émirati à la sécurité nationale, le cheikh Tahnoun ben Zayed, arrivera demain (lundi) à Téhéran», a indiqué Isna.
Cette visite officielle d'un responsable émirati en Iran sera la première depuis la rupture irano-saoudienne en 2016, après l'exécution par l'Arabie saoudite d'un influent opposant religieux chiite. Les Emirats avaient par la suite réduit leurs liens diplomatiques avec Téhéran.
L'Iran chiite est le grand rival régional de l'Arabie saoudite sunnite, chef de file des monarchies arabes du Golfe regroupées au sein du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Koweït, Oman, Bahreïn).
Les relations sont en dents de scie entre ces monarchies et Téhéran, accusé malgré ses démentis de chercher à développer l'arme atomique et de déstabiliser la région. L'Iran et l'Arabie saoudite ont cependant exprimé leur volonté de surmonter leurs divergences et entrepris des négociations ces derniers mois.
«En plus de son homologue iranien», le conseiller émirati à la sécurité nationale «rencontrera de hauts responsables de notre pays», a précisé l'agence.
«Le développement et le renforcement des relations bilatérales et l'examen de l'évolution régionale» sont au menu de cette visite, a ajouté l'agence.
Le 26 novembre, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, chargé principalement du dossier nucléaire, Ali Bagheri, s'était rendu à Abou Dhabi pour y rencontrer notamment Anwar Gargash, conseiller diplomatique du président des Emirats.
Il s'agissait de la première visite d'un responsable du nouveau gouvernement en Iran en place après l'élection du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi en juin.
En dépit de leurs relations politiques tendues, la République islamique et les Emirats arabes unis, deux pays riverains du Golfe, sont d'importants partenaires économiques.
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