En grève depuis une semaine, les magistrats ont tenu mardi une assemblée générale au Palais de justice de Beyrouth pour discuter de de leur mouvement de protestation et des démarches futures à suivre. Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui a tenu une réunion parallèlement, a annoncé dans un communiqué, qu’il «endosse la totalité des revendications des magistrats et (soutient) la grève» et que le mouvement de protestation se poursuivra.
Parmi les 560 juges du pays, 369 avaient décrété mardi dernier une grève ouverte, sans que le CSM ne se prononce au sujet de cette décision. La grève a été décidée à la suite de la décision de la Banque du Liban de suspendre le dispositif permettant aux magistrats de retirer leurs salaires au taux de 8.000 livres libanaises (le lollar ou dollar libanais) un mois seulement après son entrée en vigueur.
Le CSM a estimé en outre dans son communiqué que «la détérioration de la situation actuelle des magistrats est en grande partie liée au fait que le texte de loi se rapportant à l’indépendance de la justice n’a toujours pas été approuvé» par le Parlement. Il a assuré que ce dossier «fera l’objet d’un suivi soutenu» et s'est déclaré en session ouverte.
Devant le Palais de justice, des Libanais attendaient depuis le matin de connaître les résultats de la réunion des magistrats. Plusieurs d’entre eux étaient présents pour se renseigner sur leurs dossiers dont l’examen est suspendu jusqu’à nouvel ordre. «La grève annoncée par les magistrats sape l’État de droit et aboutit à l’augmentation du taux de criminalité», s’exclame un habitant du Akkar qui souhaite la reprise du travail judiciaire pour pouvoir récupérer sa camionnette saisie par la police.
Les journalistes étaient, quant à eux, interdits d’accès au Palais de justice. Ici Beyrouth a tenté en vain de contacter plusieurs juges, qui semblent avoir opté pour la discrétion sur les résultats de la réunion.
Dans un contexte de gel au niveau du pouvoir judiciaire, aucun criminel ne peut être arrêté, explique une avocate ayant requis l’anonymat. Elle fait partie des nombreux juristes affectés par la suspension du travail des magistrats, et qui invitent ces derniers à former une commission conjointe avec les avocats «pour redéfinir les demandes en prenant en considération le principe de l’égalité salariale avec tous les fonctionnaires», dit-elle, en référence notamment aux auxiliaires de justice.
Parmi les 560 juges du pays, 369 avaient décrété mardi dernier une grève ouverte, sans que le CSM ne se prononce au sujet de cette décision. La grève a été décidée à la suite de la décision de la Banque du Liban de suspendre le dispositif permettant aux magistrats de retirer leurs salaires au taux de 8.000 livres libanaises (le lollar ou dollar libanais) un mois seulement après son entrée en vigueur.
Le CSM a estimé en outre dans son communiqué que «la détérioration de la situation actuelle des magistrats est en grande partie liée au fait que le texte de loi se rapportant à l’indépendance de la justice n’a toujours pas été approuvé» par le Parlement. Il a assuré que ce dossier «fera l’objet d’un suivi soutenu» et s'est déclaré en session ouverte.
Devant le Palais de justice, des Libanais attendaient depuis le matin de connaître les résultats de la réunion des magistrats. Plusieurs d’entre eux étaient présents pour se renseigner sur leurs dossiers dont l’examen est suspendu jusqu’à nouvel ordre. «La grève annoncée par les magistrats sape l’État de droit et aboutit à l’augmentation du taux de criminalité», s’exclame un habitant du Akkar qui souhaite la reprise du travail judiciaire pour pouvoir récupérer sa camionnette saisie par la police.
Les journalistes étaient, quant à eux, interdits d’accès au Palais de justice. Ici Beyrouth a tenté en vain de contacter plusieurs juges, qui semblent avoir opté pour la discrétion sur les résultats de la réunion.
Dans un contexte de gel au niveau du pouvoir judiciaire, aucun criminel ne peut être arrêté, explique une avocate ayant requis l’anonymat. Elle fait partie des nombreux juristes affectés par la suspension du travail des magistrats, et qui invitent ces derniers à former une commission conjointe avec les avocats «pour redéfinir les demandes en prenant en considération le principe de l’égalité salariale avec tous les fonctionnaires», dit-elle, en référence notamment aux auxiliaires de justice.
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